Graimbouville / Hameau de la Campagne Etainhus / Graimbouville
MarcherEnsemble
User
2h50
Difficulty : Easy
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About
Trail Walking of 11.5 km to be discovered at Normandy, Seine-Maritime, Graimbouville. This trail is proposed by MarcherEnsemble.
Description
Départ de la place de la Mairie de Graimbouville.
Chaque ville, chaque village a une grande et petite histoire et une originalité souvent insoupçonnée ou inconnue. Un foisonnement d’indices témoigne de la vie du passé parfois oublié de nos communes.
Ainsi, vous qui arpentez le canton dans tous les sens et par tous les temps depuis si longtemps sa-viez-vous que :
Habitants : Les Graimbouvillais (624 en 2022).
Origine du nom : Grimbovilla mentionnée en 1165-1183, est le fief de Grimboldus, patronyme germanique.
Historique : Outre une ferme et des sépultures gauloises mises à jour il y a peu, une monnaie en or de Tibère découverte en 1862 laisse à penser une présence gallo-romaine sur le site. Au Moyen Age, la motte féodale appartient aux Martel, seigneurs des lieux. Au XVI éme siècle est construit le logis du château par Gilles de Goustimesnil, gouverneur de Montivilliers. Lui succédèrent au XVII éme Georges et Madeleine de Scudéry qui y vivent une partie de leur enfance jusqu’en 1613. Le mouvement précieux, dont Mademoiselle de Scudéry était l'emblème, a été tourné en dérision par ses contemporains. Graimbouville appartient alors et jusqu’en 1790 au district de Montivilliers, canton d’Angerville l’Orcher. La Révolution entraîne des changements dans le découpage administratifs. En l’an VII la commune rejoint le canton de St Romain de Colbosc. Le moulin à vent dit de Canevaro, nom du propriétaire italien de Goustemesnil, est détruit en 1874. Le fief de Goustemesnil est mentionné dès le XII éme et il existe encore une chapelle dédiée à ST Jean au début du XVIII éme siècle. Le puits est recouvert d’une toiture remarquable. L’eau étant paradoxalement rare en pays de Caux, seuls les châteaux possèdent un puits creusé au plus profond du plateau.
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L’église de Saint-Pierre et Saint-Paul : XI éme XII éme XIV éme et XIX éme siècles
Nichée au cœur du village, l’église de Saint-Pierre et Saint-Paul est un édifice roman en pierres et silex composé d’une nef du 12e siècle, d’une tour-clocher et d’un chœur datant du 11e siècle. Ce chœur est le joyau de l’édifice tant par l’arrondi de son abside ornée de sept petites arcades que par sa corniche à modillons. Son presbytère date de 1829 et sa sacristie de 1868. Il en résulte une grande diversité de couverture de l’édifice. Elle est inscrite à l’inventaire des monuments historiques depuis 1926.
Le calvaire : Bois et pierre. Dans le pays de Caux il est dénombré plus de mille calvaires évoquant un drame, un évènement historique ou servant d’ex-voto. Celui-ci est édifié par une mère à la mémoire de ses fils. Certains calvaires font l’objet de pèlerinages et de dévotions. Dans le Bec de Caux, le matériau le plus utilisé est la pierre blanche et le granit. La croix est souvent en bois ou en fer forgé.
Une identité rurale
La commune de Graimbouville s’est construite au fil des siècles autour du travail de la terre. Les fertiles limons du Pays de Caux ont favorisé l’émergence d’une communauté de paysans et de cultivateurs. Le bourg s’ancre au cœur de la croisée de chemins marqués par l’histoire. Ainsi, lors de la construction de l’A29 sur le territoire, des traces humaines allant du néolithique à l’ère romaine ont été découvertes. Aujourd’hui, le village de Graimbouville conserve de façon marquée son identité de village rural. Petite particularité de la commune : elle ne comprend pas de rues. Seuls des che-mins et des routes témoignent de son identité rurale
Chez Fanfan, un cabaret d’antan
Le cabaret « Le Relais de la Lyre » était une adresse des plus courues. Habitants des environs et Parisiens, tous venaient « Chez Fanfan » pour admirer d’extraordinaires spectacles de transfor-mistes, ou passer de folles soirées.
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