Gainneville église / Gournay / St Martin / Gainneville église

MarcherEnsemble

User

Length

9 km

Max alt

98 m

Uphill gradient

160 m

Km-Effort

11.2 km

Min alt

10 m

Downhill gradient

161 m

Boucle

Yes

Creation date :

2021-04-26 07:04:43.487

Updated on :

2023-01-02 14:03:43.716

(0 Reviews)

Walking
2h32
Difficulty : Medium

Trail
--
Difficulty : Very easy

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About

Trail Walking of 9 km to be discovered at Normandy, Seine-Maritime, Gainneville. This trail is proposed by MarcherEnsemble.

Description

Départ du parking de l'église de Gainneville
Prévoir un bâton de marche pour la traversée du bois de St Martin

Chaque ville, chaque village a une grande et petite histoire et une originalité souvent insoupçon-née ou inconnue. Un foisonnement d’indices témoigne de la vie du passé parfois oublié de nos communes.
Ainsi, vous qui arpentez le canton dans tous les sens et par tous les temps depuis si longtemps sa-viez-vous que :
Habitants : Les Gainnevillais (2613 en 2022).

Origine du nom : Du latin villa, domaine rural, précédé du nom de personne romain Wainus. Le premier nom connu pour Gainneville est Apud Guenesville. De nombreux autres noms se sont suc-cédés jusqu’au « Gainneville » utilisé aujourd’hui. Les inspirations sont variées pour la construction du nom de cette petite commune, des consonances latines comme Guenevilla en 1337 ou reli-gieuses et locales comme Saint Pierre de Gayneville près d’Harfleur en 1477. En tout, près d’une trentaine d’occurrences sont dénombrées par les historiens. Le « Gainneville » actuel fait son appa-rition aux alentours de la Révolution Française.

Historique : Le lieu situé le long de la route qui relie Le Havre à Rouen est fréquenté dès l’époque gallo-romaine, sans doute vers l’an 50 AV JC. La fondation de la paroisse semble remonter au XI éme siècle. Une léproserie appartenant aux Templiers existait à Gainneville. Une maladrerie qui s’appelait la léproserie rouge, où étaient pris en charge des malades de la lèpre, fondée au 12e siècle, elle était située à la limite de Routot. Ses terres (environ 8 hectares) s’étendaient sur les communes de Saint-Laurent et d’Épretot. Ce riche patrimoine fut donné à l’hôpital du Havre par Louis XIV, comme d’autres léproseries en France, la maladie ayant disparu et l’hôpital public ayant besoin d’argent.

Gainneville, champ de bataille de la guerre de 1870 : Lors de la guerre franco-allemande de 1870, le 10 janvier 1871, un détachement prussien, composé d'une compagnie montée sur des voitures, d'un escadron et de deux canons, sous les ordres du capitaine de Kczewski, du 5e régiment d'infanterie prussien, effectue une reconnaissance dans le village où il se heurte à la 4e compagnie du 2e bataillon de la légion de Rouen sous les ordres du capitaine Lecerf, qui s'y trouvait de garde. Une plaque commémorative est fixée sur l’ancienne mairie-école. Construite au milieu du XIX éme la mairie occupait le corps central. En 1920 des ailes sont ajoutées pour y abriter des classes supplémentaires. Les biques rouges et jaunes provenaient de la briqueterie de Gainneville qui a cessé ses activités en 1935. Les petits commerces sur la D6015 avaient été créés en partie pour les salariés de cette entreprise.

Occupée pendant la Seconde Guerre mondiale, libérée le 20 septembre 1944, la ville fut touchée par des bombes alliées des bombardements du Mont-Cader à Harfleur.
Château des jonquilles : XVIII-XIX éme siècles. Son nom provient du fleurissement important du site au printemps. Le château est construit au XVIII éme et remanié aux XIX et XX éme siècles. Le parc du domaine s’étend sur 6 hectares et conserve d’anciennes statues. Les grilles datent de 1767. Le châ-teau des jonquilles est l’ancienne propriété de la famille du Boccage, seigneur de Gainneville de 1717 à 17852. Il a ensuite appartenu à M Holker, industriel havrais.
Utilisé comme centre de soins et de repos, son activité est ransféré au Havre.L’avenir du parc et des bâtiments est en cours de réflexion par la mairie.

Hôtel de Gainneville : 83, rue de la Libération. Fin du XVI éme -début du XVII éme et 1802. La partie centrale de l’édifice, construite en briques de St Jean montées à la chaux et jointes par un mortier de sable, remonte à l’époque d’Henri IV. Les ailes sont élevées en 1802 et comportent l’inscription suivante : « Jean-Lenormand, en 1802 An V ». Parfois dénommé les Tilleuls, le domaine conserve un parc planté de tilleuls tricentenaires. Il est réquisitionné par les Allemands puis les Alliés au cours de la Seconde Guerre mondiale. Ses propriétaires d’origine demeurent inconnus.

La gare SNCF de Saint Laurent-Gainneville : Située sur la commune de St Laurent de Brévedent, elle a été construite à la fin du XIX éme. Lorsqu’une gare dessert deux communes, elle porte le nom des deux mais c’est celui où est physiquement implanté le bâtiment qui commence le nom. La halte de Saint Laurent est inaugurée le 30/04/1893 par Félix Faure, vice-président de la chambre des dé-putés qui devenu président de la République passe par cette gare pour visiter sa famille. Le prési-dent Coty y descend lorsqu’il vient en villégiature dans sa propriété de Ste Adresse. Il est alors ac-cueilli à la gare par un drapeau tricolore par Mme la Chef de station en grand uniforme.

L’église St Pierre de Gainneville : L’église a été construite entre le XI éme et le XVI éme siècle. Elle se caractérise par une « tour-clocher » qui peut s’admirer depuis le Calvados. La tour ne repose pas sur la croisée de la nef et du transept comme les églises traditionnelles normandes. Elle fut certai-nement construite après le chœur. Elle se caractérise par une grande flèche de 45 mètres de hau-teur qui a dû être rénovée de nombreuses fois à cause de la foudre et des tempêtes venant de l’estuaire. Sur l’une des pierres du mur nord, à l’intérieur est conservée l’inscription suivante :

»Mil V et XVI (1516), XV é jour de juillet, l’église St Pierre de Guenneville a esté dé-diée par Messire Toussaint Varin, évesque, au temps de Jehan Lesage et Jehan Gohon, trésoriers de ce dilieu »

La tour est élevée vers 1540 par Claire de la Fayette, abbesse de Montivilliers. En 1613 et 1651, elle est complétée par une lanterne octogonale et une flèche en pierre.
Toutes places occupées, l’église peut contenir au maximum 350 personnes.