Les chemins de Renoir: Circuit P.A Renoir
tracegps
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3h00
Difficulty : Medium
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About
Trail Walking of 10.8 km to be discovered at Grand Est, Aube, Essoyes. This trail is proposed by tracegps.
Description
Description du circuit Pierre Auguste Renoir Départ Mairie d’Essoyes. Franchir la passerelle sur la droite de la mairie. Tourner à droite et à gauche en empruntant la rue du Four rn face de l’abreuvoir de l’Ource. Au carrefour , remonter la rue dur 100 m. Puis à droite, après un coup d’œil à la reproduction de « l’Eglise d’Essoyes », rue Rhopitel, passer devant l’ancien moulin. Monter la rue du Guichet et tourner à droite rue Carnot. A l’angle de la rue de l’Extra (dans son prolongement visite de l’atelier) et de la rue Carnot, emprunter le chemin qui descend. Vous arrivez sur le site qui a inspiré Pierre Auguste RENOIR pour la réalisation de l‘œuvre « les laveuses ». Prendre à droite après la passerelle pour découvrir la reproduction « les laveuses ». Revenir ensuite sur ses pas et suivre par la droite le chemin amenant à la route. Tourner à droite. Après être passé devant l’ancienne gare, au carrefour, prendre à gauche devant le Centre de Secours, la route qui monte. En haut de cette route, au carrefour, emprunter le chemin à gauche. Longer le versant qui domine Essoyes. Attention : à l’intersection descendre à gauche le raidillon qui démarre en « épingle à cheveux ». En bas tourner à droite. Rejoindre la D 67 (non balisée, à ce carrefour) après être passé devant la déchetterie. Sur votre gauche : le pont du Tremble dit « pont de Loches » C’est là que Pierre Auguste RENOIR venait fréquemment contempler l’Ource et voir aussi la tête des peupliers sous les nuances d’orage… Traverser la route et prendre le chemin en face, bifurquer à droite et continuer par le chemin le plus à gauche pour arriver à Loches. Au hangar, tourner à droite. Traverser la D 79 et monter rue des fontaines. En haut descendre à gauche. Au « Stop », tourner à gauche puis tout droit par la rue de la Gare et celle du Moulin. Franchir le pont et tourner à gauche après la chapelle. Vous allez cheminer sur un domaine privé ( stationnement, feu, cueillette, détritus interdits). A mi-parcours, le chemin se divise, prendre celui de droite. Traverser le chemin bitumé pour prendre en face le chemin (domaine privé) proche de la chapelle en ruine. Poursuivre tout droit par le chemin qui monte. Puis prendre à gauche le chemin GRP (balisage jaune et rouge) qui descend pour rejoindre Essoyes. La rue Auguste RENOIR vous conduira à l’église. Descendre l’escalier à droite de l’église. En face, une petite rue (rue du Four )vous conduira au lavoir. Franchir la passerelle de l’Ource pour rejoindre la place de la Mairie. Evocation du peintre P.A Renoir à Essoyes C’est à Paris qu’Auguste Renoir et Aline Charigot, native d’Essoyes, se rencontrèrent. Rue Saint Georges, dans une crémerie où à cette époque on prenait aussi ses repas, Renoir remarqua la jeune couturière provinciale. Il est sensible au charme de cette jeune femme de 21 ans et lui offre de venir dans on atelier et de poser pour lui. Aline accepte et c’est ainsi que l’artiste, peu à l’aise dans les salons de la Bourgeoisie parisienne, mais attiré par la nature et la vie saine des gens de la campagne, va trouver le chemin qui mène à Essoyes. Renoir a 39 ans. Il est alors dans une période critique. Et comme ses amis Monet, Pissarro et Sisley, il traverse une période où le mouvement impressionniste s’essouffle. Comme eux, il la résoudra à sa façon. Contrairement à Monet, Cézanne et Degas, il ne peut vivre que de sa peinture. Voilà pourquoi il s’est lancé dans le portrait et ainsi s’est acquis la bourgeoisie parisienne. Mais c’est à Essoyes qu’il va retrouver l’ambiance, le cadre, les couleurs et la lumière de sa peinture. “Essoyes avait vraiment tout ce qu’il faut pour enchanter un peintre et lui faire découvrir des motifs à chaque pas ; un village où les toits étaient d’une belle couleur raisin de Corinthe, une rivière coulant paresseusement au pied des bouquets de saules argentés, un sol d’un ton cuivré et au-delà une épaisse forêt” (François Fosca / Editions Aimery Somogy). Vers 1881, Renoir décide de vivre avec Aline. En 1882, ils louent une maison à Essoyes et en 1885, sa situation financière s’étant améliorée, Renoir achète la maison qui sera sa demeure de tous les étés de mai à octobre. Cette maison est encore celle de ses descendants. Il y reçoit beaucoup d’amis : Albert André, d’Espagnat, Matisse, Roussel, Faivre, Valat, Durand-Ruel… Renoir est un travailleur infatigable. Et quand il ne peint pas, on le voit sillonner la campagne à la recherche du motif ; à Verpillières-sur-Ource, à Essoyes vers la côte Crochot dîte Côte aux Biques et à Servigny sur la route de Loches. Servigny était un de ces lieux qui enchantaient Renoir. Là, il se répétait à lui-même le nom de Watteau et fredonnait un air de Mozart. A Servigny, Renoir prenait plaisir à peindre la rivière, l’Ource, sous le pont de Loches. Les endroits qu’il préférait étaient ceux où elle court sur des cailloux. “De l’argent en fusion” disait-il… (Jean Renoir). Auguste et Aline auront trois fils, Pierre en 1885, Jean en 1894 et Claude en 1901. A la naissance du seconds fils, c’est Gabrielle Renard, la cousine d’Essoyes qu’on ira chercher pour s’occuper de l’enfant. Etonnant parcours pour cette jeune paysanne de 16 ans… Elle deviendra le modèle préféré de Renoir et suivra Jean Renoir, cinéaste, jusqu’en Californie. Veuve du peintre américain Conrad Slade, elle s’éteindra là-bas en 1959. Renoir a son atelier dans une grande pièce de la maison familiale. Avec trois enfants, il lui devient difficile de pouvoir y travailler dans la tranquillité. Il se fait alors construire l’atelier au fond du jardin (1905) où il peindra quelques-unes de ses grandes œuvres, et où avec Maillot il appréhenda la sculpture. La vie d’Essoyes lui convenait. “Bien que peu buveur, il préférait le vin d’Essoyes à tout autre vin et aimait le déguster en compagnie de quelques cousins viticulteurs qui l’initiaient volontiers en partageant un repas. Il aimait la période des vendanges, le tirage du vin en cave … “Mon père se plaisait bien à Essoyes” dit Jean Renoir. “Pour moi, dit-il, il n’existe pas de village comparable dans le monde entier”… De plus en plus graves, les crises de rhumatismes dont souffre Renoir transformeront sa vie. On verra cet artiste dans un fauteuil d’infirme mais continuer à peindre avec enthousiasme la joie et la beauté. Il passera, alors, les hivers à Cagnes-sur-Mer dans sa maison des Collettes, mais réservera toujours la saison d’été à Essoyes. Renoir vint encore à Essoyes au cours de l’été 1919. Le 3 décembre de cette même année, il s’éteignit aux Collettes et c’est au cimetière d’’Essoyes qu’il sera inhumé. On peut aller au pèlerinage au cimetière et passer devant sa maison avec discrétion. On peut aussi visiter son atelier qui présente une évocation du peintre par des objets lui ayant appartenu. Mais c’est en parcourant la campagne qu’il aimait tant et en se baignant dans la lumière des lieux que l’on retrouve toute l’émotion de sa peinture. On ne trouve pas de toiles de Renoir à Essoyes, mais Essoyes a en Renoir un ambassadeur dans les grands musées du monde.
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un peu trop sur la grand route au début mais sinon très boisé