De la Meuse à la Semoy par le Roc la Tour et la Roche aux Corpias
tracegps
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Tocht Stappen van 19 km beschikbaar op Grand Est, Ardennes, Monthermé. Deze tocht wordt voorgesteld door tracegps.
Beschrijving
MONTHERMÉ – PERLE DE L’ARDENNE Notre Ardenne est une vieille montagne usée, creusée de gorges profondes où coulent la Semoy et la Meuse en dessinant de nombreuses sinuosités pittoresques. Le quartzite, veiné de blanc, crève en maints endroits la croûte de terre végétale sous forme de roches monumentales imprégnées de légendes populaires. Du schiste feuilleté, suintent des eaux qui laissent sur le roc des traînées de rouille décelant le minerai de fer. Vous trouverez aussi le poudingue, composé de galets siliceux cimentés par des vases argileuses et compactes (l’Hermitage, Roche aux Corpias). Son existence, aujourd’hui en altitude, dénote la proximité d’un ancien rivage. Cette apparence paradoxale ne va pas manquer d’attirer votre attention et d’aviver votre curiosité. C’est aussi le domaine de la forêt profonde : « Aeduenna Sylva » belles futaies de chênes et de hêtres dans les creux où l’argile s’est accumulée, maigres taillis sur les pentes où le roc est à nu. Sur les lisières foisonnent les fougères, frissonnent au vent les digitales pourpres, fleurit la bruyère commune (la callune) et mûrit la myrtille. Un arbuste, le sorbier, produit des baies rouges. La grive, oiseau migrateur, qui revient du Nord à l’automne, en est très friande. Par tradition locale, « les tendeurs de grives » préparent leurs « lacets » pour les piéger. Les « passantes d’Octobre », comme les appelle le chantre ardennais Jean Rogissart, succombent ainsi par centaines chaque année. En Ardenne, le sol est pauvre et la vie est rude. Au Moyen-âge, l’homme trouve ses ressources sur place. Il va les chercher dans la forêt. Il écorce les chênes pour en extraire le tan. Utilisé pour la préparation des cuirs. Il fabrique du charbon de bois, principalement pour les hauts fourneaux. Il pratique l’essartage : il abat les arbres, les stères et les fagots s’entassent. Sur les parcelles défrichées, le feu couve et court, tout ce qui reste devient cendre. Sur le sol, ainsi fertilisé, le sarrasin, l’orge et le blé sont semés, mais la récolte est maigre. Encore maintenant, à l’automne, chaque habitant va « tirer » au sort son sart » à la Mairie, c’est-à-dire « une part de bois » qu’il va façonner l’hiver pendant ses temps libres, sur les « hauts ». Le sart est sacré. Que personne ne s’avise à vouloir supprimer se privilège séculaire. Dès le 12ème siècle, de nombreuses carrières et une vingtaine d’ardoisières emploient les hommes, les femmes et les enfants. Au 16ème siècle, quelques « boutiques » de forgerons se créent. Néanmoins, l’homme continue à puiser sa pitance dans la forêt, dans la Meuse, dans la Semoy et dans les eaux fraîches et transparentes des « rus ». La Révolution Industrielle du 19ème siècle voit naître la métallurgie. L’installation du chemin de fer dans la vallée apporte du travail. Des usines remplacent les boutiques dont le nom ne disparaît pas pour autant da la bouche de l’ouvrier. Fonderies, tôleries, emboutissage, estampage se mettent en place. La misère diminue, la démographie augmente mais les conditions de travail sont pénibles et les salaires sont faibles. L’agitation ouvrière commence. Jean Baptiste Clément, chansonnier parisien, auteur du « Temps des cerises », parcourt la vallée, rassemble les ouvriers, forme des syndicats. Des grèves font leur apparition. A Monthermé, sous l’impulsion de Théophile Sauvage, le syndicat de la métallurgie s’organise, les carriers se syndiquent, une coopérative d’alimentation, « la Ménagère », est créée, la « Maison du Peuple », la première bourse du travail des Ardennes, est fondée en 1911. Elle existe toujours rue Etienne Dolet. Pourtant, les conditions de vie s’améliorent jusqu’en 1970. La crise actuelle a durement frappé notre pays. Les ardoisières et les carrières qui avaient été la principale source de revenus pour les « Baraquins » pendant près de 8 siècles, sont fermées, les premières en 1930, les secondes en 1940. Deux usines fonctionnent encore, la SEFAC et l’usine du « Champ du Trou ». Le son sourd des « moutons », sortes de marteaux-pilons rythmaient la vie de la boucle. Seule la SEFAC continue de se faire entendre, avec plus de mélancolie que de gêne. LA LÉGENDE DU ROC DE LA TOUR La légende rapporte qu'un seigneur avait une femme jeune et belle, fière et ambitieuse, mais sans castel digne de l'abriter. Il vit un jour venir à lui un personnage qui le fit rougir de sa bicoque et lui proposa, en échange de son âme, de bâtir un magnifique château où sa femme aurait enfin une demeure digne d'elle. Le seigneur reconnut le diable et conclut le marché. Selon son habitude, messire satanas devait construire l'édifice en une nuit, avant le premier chant du coq. Il se mit au travail avec son équipe de lutins et de diablotins. Le château était terminé : seule la dernière pierre allait être posée, quand un coq chanta au fond de la vallée. Le diable était pris. Dans sa colère, il jeta sa toque contre les murailles, et tout s'écroula. Ces débris forment, aujourd'hui, le Château de la Tour. D'après une autre version, le diable dominait aux temps jadis sur toute la basse Semoy. Il y avait des forteresses sur le Liry, le Fay, le Roc de la Tour, et terrorisait le pays : ce diable désigne sans doute quelque méchant sire d'Haulmé. Un jour, vint un pèlerin qui lui demanda le gîte et la nourriture : "Audacieux !" lui crie le diable, "que viens-tu faire sur mes terres ? Ignores tu qui je suis ?". "Ta colère est vaine" répondit le pèlerin, "je ne te crains pas ! et pour te prouver ma supériorité, faisons un pari. Tu vas dresser des quilles sur cette montagne (le Roc la Tour) et nous verrons qui sera vainqueur de la partie...". Le diable consentit, de mauvaise grâce : les quilles furent placées sur le Roc la Tour, et les deux joueurs se postèrent sur le Fay juste en fac. Belzébuth saisit sa boule, une énorme boule de quartz, ajusta et lança. Mais la boule alla piteusement rouler dans la Semoy. C'est aujourd'hui la "Roche des Diables", appelée aussi le Roche du Tombeau. Le pèlerin abattit, lui, d'une main sûre toutes les quilles et mit en miettes le Château du Diable édifié sur le Roc la Tour. Satanas reconnut Jésus-Christ et détala prestement, en laissant une odeur de soufre... DÉPART : Office de Tourisme, Place Jean Baptiste Clément. Possibilité de raccourcir la randonnée au lieu dit «Blossette » (café de la Blossette), suivre la direction de Tournavaux par la PR en supprimant la boucle vers Thilay (5 km).
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