Tour de St Laurent de Brèvedent variante N°1

MarcherEnsemble

Utilisateur

Longueur

9,6 km

Altitude max

105 m

Dénivelé positif

159 m

Km-Effort

11,7 km

Altitude min

39 m

Dénivelé négatif

160 m

Boucle

Oui

Date de création :

2020-07-06 06:57:52.673

Dernière modification :

2022-12-16 08:01:54.802

(0 Avis)

Marche
3h10
Difficulté : Très facile

Course à pied
--
Difficulté : Très facile

V.T.T.
46m
Difficulté : Facile

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À propos

Randonnée Marche de 9,6 km à découvrir à Normandie, Seine-Maritime, Gainneville. Cette randonnée est proposée par MarcherEnsemble.

Description

Départ du parking de Gainneville avenue de la LibérationSaint Laurent de Brévedent

Chaque ville, chaque village a une grande et petite histoire et une originalité souvent insoup-çonnée ou inconnue. Un foisonnement d’indices témoigne de la vie du passé parfois oublié de nos communes.

Ainsi, vous qui arpentez le canton dans tous les sens et par tous les temps depuis si longtemps saviez-vous que :
Habitants : Les saint-laurentais, (1491 en 2020).
Origine du nom : Sancti Laurencii de Beveredan, de Bievredan et de Brievedent au XIIème. .Le nom est formé de Saint Laurent, patron de l’église et Brévedent de beber (du gaulois : castor et donum ou danum : rivière), formant la rivière des castors.
On compte 10 hameaux : le Carreau, la Briganderie, l'Enfer, Aplemour, le Catillon, la Bredouille, la Chouette, Enanville, les Maisons Blanches, la Vignotière et deux lotissement récents : le Bois Châtaignier (1975), le Catillon I et II (1984).
Historique : La découverte de pics et grattoirs néolithiques suggère l’existence d’un premier groupe humain installé près de la rivière de Saint-Laurent.
La mention la plus ancienne du village remonte à 1114, dans les archivers de St Georges de Boscherville. Le droit de patronnage de l’abbaye de Boscherville est confirmé en 1131. C’est en 1142 qu’est édifiée l’église par Galeran, curé de la paroisse. En 1215, les moines prélèvent la dîme sur les cultures de fèves et de pastels De nombreux fiefs composent la paroisse au moyen âge et un manoir est donné au XII ème siècle par Guillaume Le Maréchal. Nicolas Le Roy Du Mé d’Applemeont réunit tous les fiefs en 1356 et fixe ainsi les limites communales.
La notoriété du bourg est due ensuite à plusieurs éléments :
 Ses bois servant à la construction navale,
 Les captages datant de la seconde moitié du XIX ème siècle et enfin
 Le chemin de fer dont la halte est inaugurée en 1893.
Les Communs 1754 : brique et pierre du Château d’Aplemont : Le fief relevant de Graville est attesté en 1564 et le manoir d’Aplemont ou Aplemour est élevé à la fin du XVII ème siècle. En 1754, Charles Louis de Houdetot remplace le manoir par un château qui reste inachevé. En 1830, l’édifice est démoli et remplacé par une bâtisse elle-même démolie en 1995
La Queue-du-Gril : La route qui va du parc de l’ancien château à la grande route nationale s'appelle la Queue-du-Gril. La forme quadrilatère, était identique à l'instrument de torture où était placé le condamné jusqu'à ce que mort s'ensuive. Le 10 août 258 (jour de la Saint-Laurent), ce Diacre a été martyrisé sur un gril parce qu'il ne voulut pas livrer l'argent de l'église. Il semble avoir dit au Préfet qui surveillait la torture : " Ce côté est assez rôti, tourne-moi sur l'autre côté.
Les sources éternelles convoitises : La commune de St Laurent fournit chaque jour entre 25 000 et 40 000 m3 d'eau à la ville du Havre.La tradition révèle qu'il y a environ quatre siècles, la rivière St Laurent venait des fonds de Sainneville. Un peu plus tard, la source jaillissait au pied du côteau de Herosbosc et le courant passait à peu de profondeur au hameau de la Chouette.
Saint Hildevert : Avant la seconde guerre mondiale, les pèlerins viennent parfois de loin pour prier Saint Hildevert, réputé pour guérir les convulsions provoquées par les vers chez les nourrissons. Le 29 mai, les habitants du Havre se rendaient en train ou en tramway jusqu’à la halte du pont d’Harfleur puis à pied, accompagnés de voiture d’enfant jusqu’à St Laurent. La statue se trouve entre la nef reconstruite en 1865 et le cœur datant de 1879.
La gare : Dès 1844, les travaux de construction du chemin de fer bouleversent la vallée en tail-lant dans le versant sud. La commune est traversée en plein centre par la voie ferrée Le Havre-Rouen-Paris sur une distance de 3 km. Elle compte 6 ponts rails, ouvrages d'art construits en 1845/1846 par les entreprises Anglaises Mackensie et Brassey. Les ponts ont été réalisés en briques préfabriquées avec le matériau local (argile) dans les briqueteries de Bréauté et de Ba-rentin. Les deux ponts ont été renforcés entre 1951 et 1972 par un chemisage en béton armé.
La halte de Saint Laurent est inaugurée le 30/04/1893 par Félix Faure, vice-président de la chambre des députés qui devenu président de la République passe par cette gare pour visiter sa famille. Le président Coty lorsqu’il y vient en villégiature est quant à lui annoncé à la gare par un drapeau tricolore et accueilli par Mme le Chef de gare en grand uniforme.
Le Christ Roi 1946 : Le Corcovado de St Laurent, mais seulement 2,60 m, la contrée étant épargnée par les bombardements de 1944, l’abbé Bataille, curé de St Laurent cherche un sculpteur pour réaliser un Christ Roi en signe de gratitude. C’est Marcel Adam, artiste havrais, (1912/1976) élève des Arts-Déco puis des Beaux-Arts dans l’atelier de maître Bouchais qui réalise la sculpture en pierre de Bourgogne,. Placée en haut de la colline, elle domine la vallée.
Les cités : 1883/1884, Ces quatre pavillons identiques, au pied de la côte de la Cavée, se caractérisent par leurs fenêtres aveugles au premier étage. Leur construction est liée à l’exploitation du service des eaux du Havre et à l’achat des sources en 1885.
Restaurant du chalet : Le restaurant s’inscrivait dans la lignée des cours champêtres chères à la Belle Époque. Outre les repas en terrasse sous la marquise en fer forgé, on appréciait le calme et la gloriette au coin du jardin.

Le donjon du petit bois : Côte des châtaigniers XIX ème.. Ancien pavillon de chasse situé non loin du bois de l’Etoile, cette construction est réalisée par un chef des armées, cousin de Louis-Philippe. A la tour ronde terminée en poivrière à l’est correspond un fronton décoré d’un œil de bœuf à l’ouest.