Lac et col d'Ambin - 2899 m
tracegps
Utilisateur
5h30
Difficulté : Très difficile
Application GPS de randonnée GRATUITE
À propos
Randonnée Marche de 15,7 km à découvrir à Auvergne-Rhône-Alpes, Savoie, Val-Cenis. Cette randonnée est proposée par tracegps.
Description
Le lac (2683 m) et le col d’Ambin (2899 m) depuis le parking de la Maroqua (2040 m) constituent une randonnée classique à la journée mais qui commence à devoir être prise au sérieux et qui se retrouve généralement dans la catégorie supérieure des difficultés dans les topoguides, surtout pour le col. Certes ni la distance ni le dénivelé ne sont particulièrement impressionnants pour des habitués (16 km, 1100 m de D ) mais le sentier est pierreux et fatigant et la partie entre le lac et le col se déroule hors sentier. Il convient toutefois de modérer un peu la cotation. La carte IGN indique une trace et, si on est dans un pierrier, il est assez stable, on devine une trace et il n’y a pas de piège. La descente peut tout de même être impressionnante pour les débutants. Partir du parking de la Maroqua (2040 m) au bout de l’interminable piste carrossable. De là remonter le vallon. Pas possible de se tromper, il n’y a qu’un chemin. Ce vallon monte tranquillement à l’exception de deux petits verrous, l’un en arrivant au refuge qui a ainsi l’air d’être une vigie sur un promontoire, l’autre vers 2400 m. Vers 2500 m le sentier attaque un pierrier. On y devine une sente et des points de peinture indiquent le chemin à suivre. Après cette rude montée et une petite vire sécurisée par un câble le lac se dévoile presque par surprise, majestueux, enchâssé dans un écrin de roche et de glace. Soudainement on ne regrette pas les gouttes de sueur… Il s’agit déjà d’un but convenable mais il serait dommage de ne pas continuer vers le col ( 225 m de D ) et son «refuge» du CAI si caractéristique et qui ressemble à une grosse cabane de jardin rouge haute visibilité. Pour ce faire, remonter le pierrier à droite. Un névé y est présent jusque tard dans l’été, voire tout l’été. Passer au mieux à droite ou à gauche, ne pas tirer trop à gauche où si les blocs sont bien stables ils sont plus gros (personnellement, je suis passé à gauche mais ça passe peut-être mieux à droite en coupant le névé sur le haut). La première moitié est pénible mais une fois le névé passé on retrouve un sentier. Presque paradoxalement la descente est plus aisée, on a une meilleure vue pour choisir son itinéraire et on peu sans crainte se laisser glisser… On arrive alors dans une sorte de cuvette face à laquelle se dressent le col et le refuge, immanquable. Il faut tout de même remonter un dernier pierrier ou névé, impressionnant vu de loin, très facile quand on y est. On passe presque au bord de la barre qui surplombe le lac, vue « plongeante » magnifique. Retour par le même itinéraire. Avec un peu de chance, des bouquetins seront au rendez-vous, que ce soit au refuge CAI (si, si…) ou dans les parois du vallon. A titre personnel, la photo de l’étagne passant tranquillement le long du refuge alors que je suis à quelques mètres est ma préférée. Elle a remonté le sentier coté italien et est venue se coucher un peu plus haut, j’avais un peu peur de la déranger mais visiblement elle était chez elle (vous me direz, de nous deux, celui qui était le moins chez lui, c’était moi) !
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