C’est à l’initiative du duc de Brabant que des moines, disciples de saint Bernard, élisent, au 12e siècle, la vallée de la Thyle, riche en eau et en matériaux de construction, pour y fonder une abbaye. Le siècle suivant voit s’ériger la quasi-totalité des bâtiments dont il ne reste aujourd’hui que des ruines : l’hôtellerie, le chauffoir, le réfectoire des moines, l’aile des convers et celle des moines, la brasserie, le cloître et l’église, un des premiers édifices gothiques de nos contrées, aux dimensions imposantes. À son apogée, l’abbaye cistercienne possède dix mille hectares de terres, réparties entre Anvers et Namur. Après avoir connu plusieurs périodes de déclin, elle vécut une seconde période florissante au 18e siècle, mais les moines en furent définitivement chassés sous la domination française. Le site, à l’abandon et saccagé, fut l’objet d’une première restauration à la fin du 19e siècle. Depuis 1984, de nouveaux chantiers de restauration et de nombreuses fouilles y ont été entrepris.
A proximité du carrefour, dans le mur d'enceinte, deux anciennes portes obturées, l'une réservée aux charrois, l'autre aux piétons, constituaient la "Porterie" ou "porte de Bruxelles", principale entrée de l'abbaye.
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