Mont-Saint-Aubert

Description

Ici comme ailleurs, les sommets, les bois et les sources ont été dédiés à des cultes païens puis chrétiens parce que chargés de mystère. Un ermite, dit-on, a longtemps hanté le mont de la Trinité. Avec son âne, il distribuait du pain dans le village. L’histoire rappelle aussi qu’au 14e siècle, les membres d’une secte religieuse grimpaient le Mont-Saint-Aubert en se flagellant le dos pour expier leurs péchés.
Ce fait est à l’origine de la célèbre « marche à bâton », rendez-vous du lundi
de Pâques, où des milliers de marcheurs envahissent la petite localité. Hormis ce grand rassemblement annuel, la colline accueille un tourisme familial et transfrontalier.
Du haut de ses 148 mètres, c’est un belvédère d’où la vue embrasse le pays plat vers Tournai, Lille et la Flandre. Autour de la vieille église, dans le cimetière, un espace est réservé au « jardin des Poètes ». Géo Libbrecht y repose non loin du « Relais des Artistes » au pignon duquel on peut lire une poésie qui traduit tout l’amour du poète pour ce lieu de prédilection