Tellin apparaît dès les années 800 dans les échanges épistolaires encore conservés. Évoluant avec le temps, le nom actuel de Tellin semble avoir été fixé au 12ième siècle. Le village connaît une histoire mouvementée, se trouvant, comme beaucoup des entités de la région, sur le chemin de bien des armées en guerre. Il semble trouver son origine à l'époque mérovingienne. Tellin est durant le moyen-âge dépendant de trois juridictions différentes : La juridiction Liégeoise (Mairie de Bure dépendant de l'Abbé de Saint Hubert), la juridiction Luxembourgeoise (Mairie de Wellin) et la juridiction Bouillonnaise. Du fait de cette particularité, Tellin reçoit la dénomination de Village d'Entrecours et bénéficie longtemps de certains privilèges qui y étaient liés. Ces privilèges s'éteignent avec la disparition de l'ancien régime fin des années 1700. Le village subit alors encore plusieurs incendies (dont le plus important en 1821 ravagea les ¾ des habitations), épidémies et guerres. Les occupations françaises et autrichiennes pillent les campagnes. L'indépendance apporte une paix nouvelle, brisée par les deux guerres mondiales.
L'histoire du village de Tellin se marque notamment par les activités industrielles qui l'ont animé. Jusqu'au début du XXième siècle, on exploite encore des carrières, des fours à chaux, des briqueteries et des scieries. La célèbre fonderie des cloches, qui a cessé ses activités en 1971, reste un point important de l'histoire du village. En outre, une petite PME de Louvain, CAMPA, spécialisée dans les carillons est venue s'installer à Tellin, renouvelant ainsi la tradition du village. Et à tous ceux qui se moquent gentiment de notre "Pays des Cloches", nous rétorquons avec un sourire non moins moqueur que les cloches, au moins, elles résonnent, elles !
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