En automne, les feuilles des arbres prennent des couleurs chaudes puis se mettent à tomber et, avec les racines mortes, les brindilles, les aiguilles de pins, etc., elles forment dans les bois un épais tapis qui se transformera bientôt en une sorte de litière.
Sous l’action combinée des organismes vivants dans le sol, des animaux (les animaux fouisseurs, dont les vers de terre), des bactéries (micro-organismes vivants) et des champignons, cette litière subit une décomposition lente qui délivre aux racines tous les éléments nutritifs indispensables à la croissance des végétaux.
L’humus est une matière souple et aérée, qui absorbe et retient bien l’eau. Il est d’aspect foncé (brunâtre à noir) et a une odeur caractéristique de «sous-bois».
La mise à nu des sols et le labour répété causent en quelques années la disparition de l’humus. Les sols noirs deviennent ocre, perdent leur capacité de retenir et filtrer l’eau, et sont alors plus sensibles à l’érosion.
Le labour et les engrais chimiques ne sont pas les seules causes de destruction de l’humus qui fixe les sols; la déforestation et le surpâturage sur sols fragiles en sont d’autres. Sans la protection végétale du sol, et sans l’apport de matière organique, l’érosion et l’appauvrissement de ce type de sol sont alors inévitables.
L’humus est absent des déserts et plus généralement de tout milieu dépourvu de végétation (hautes montagnes, par exemple).
Marche
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