En 1826, deux investisseurs, le Charcutier Véro et le Financier Dodat, décidèrent de construire une galerie entre les rues du Bouloi et Jean-Jacques Rousseau.
Ils firent bâtir une galerie néo-classique avec des ornements en cuivre et fonte, des miroirs, des peintures, des colonnes, et un sol pavé de marbre noir et blanc et de globes de lumière.
La Galerie Véro-Dodat doit son succès à la boutique des « Messageries Laffitte et Gaillard », située face à l’entrée, sur la rue Jean-Jacques Rousseau. Les voyageurs en attendant leurs diligences allaient flâner parmi les magasins à la mode.
On y trouvait la boutique « Aubert » qui imprimait et vendait les journaux « Le Charivari » et « La Caricature ».
Le Second Empire et la disparition des « Messageries » marquèrent le déclin de la galerie. L’échoppe « Aubert » disparut et fut remplacée par un marchand de malles.
Même si l’attrait de la galerie diminua, elle continue à offrir au promeneur une image évolutrice de la Belle Époque. Elle fut restaurée en 1997.
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