L'itinéraire aux noms évocateurs s'annonce plaisant "Hameaux", "Bonheur", "Vallée", "Châteaufort" ... Magny" comme magnifique ? Les enfants dont les voix retentissent depuis la proche école vous répondront Oui ! À coup sur. Si leurs parents magnycois, tout d'abord restent cois, ils vous expliqueront après quoi, l'histoire de Magny-l'Essart, devenu par sa douzaine d'écarts (hameaux, quartiers, fermes isolées) Magny-les-Hameaux, ainsi baptisé en 1788. Quant à "Bonheur", vos classiques ressurgiront à l'évocation d'Auguste, Raymond ou Rosa Bonheur. Le premier, Auguste, peintre animalier, acquit en 1864 l'ancien presbytère du village auprès du peintre Fleury ami de Corot. Son fils, Raymond Bonheur (1856-1934), compositeur, mit en musique les Elégies d'André Gide, son grand ami qui fréquentait souvent la maison, tout comme les musiciens Claude Debussy, Ernest Chausson, Vincent d'Indy et les écrivains Paul Claudel, Francis Jammes ou encore Albert Samain. Peintre et sculpteur, Rosa Bonheur, tante de Raymond, séjourna aussi au petit village de Magny-les-Hameaux. La maison des Bonheur est aujourd'hui le nouvel espace culturel de la commune. Entre sous bois et vertes prairies, le chemin serpente jusqu'à un bief de la Mérantaise, au creux d'un agréable vallon, face à une ancienne maison forestière.
Marche
Randonnées du Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse GUIDE+