Sur ordre des allemands, la compagnie de Courrières fut obligée de construire un camp de
prisonniers encadrés par 65 officiers et soldats travaillent alors à la fosse 3, ici à Méricourt et au 4
de Sallaumines. Les conditions de vie insalubres, le traitement disciplinaire provoquèrent la mort de
certains d'entre eux : ainsi neuf tombes soviétiques au cimetière communal en témoignent. Elles
sont entretenues depuis 1960 par la municipalité qui leur rend hommage chaque année. Cet espace
de contrainte, toujours bien visible fut celui des prisonniers allemands avec des conditions moins
dures, ils eurent même leur terrain de football. Certains cependant sont décédés entre 1945 et 1948
et furent inhumés au cimetière communal avant leur transfert à celui de Gonnehem.
Le long de la voie ferrée, un chemin porte le nom de Ricq, c'est celui que l'on attribuait au délégué à
la sécurité, Pierre Simon, mineur qui eut une attitude exemplaire lors de la catastrophe de 1906.
Marche
Randonnées de la Ville de Méricourt PRO