Disparue aujourd'hui, la Cité Camus a porté provisoirement les noms de Cité Papillon et Cité
Blanche. Pour mémoire, en 1954 le logement reste le problème numéro un des français et des
houillères.
Pour accélerer la construction, on fit appel à un procédé industriel mis au point par un ingénieur :
Raymond Camus.
Des panneaux construits en usine sont assemblés sur place à l'aide d'une grue. C'est ainsi que 600
logements virent le jour ici, entre 1953 et 1958, soit 52 blocs desservis par les rues Jussieu, Arago,
Nobel, Roberval, Gutenberg, Davy aujourd'hui autrement loties. Ils furent occupés progressivement
par des familles d'ouvriers mineurs venus de l'ouest du bassin en cessation d'exploitation (Auchel,
Bruay, Calonne, Ricouart, Marles les Mines).
Dans les années 80, l'état de dégradation des batiments poussa la SOGINORPA à envisager leur
démolition, ce qui laisse place encore à ce jour à des souvenirs émus et toujours vivaces que la
consultation de photos anciennes entretient.
Marche
Randonnées de la Ville de Méricourt PRO