La cité du Maroc ou résidence de la Croisette.
Beaucoup de cités minières se sont vues attribuer des noms empruntés à l’aventure coloniale, sous la tutelle de la compagnie de Drocourt absorbé par celle de Vicoigne. Noeux après guerre, la cité du Maroc fut reconstruite de 1920 à 1929, selon un plan octogonal, aussi les rues portaient-elles des numéros, n°1, n°2 etc... Numéros remplacés aujourd’hui par des noms de musiciens pour les premières et au-delà par la mémoire de la Grande Guerre (rue de Douaumont, rue de la Targette) puis par des écrivains (Bernanos, Van der Mersch) voire de corsaires (Duguay, Trouin, Surcouf).
Après la Première Guerre, les puits sont saccagés, ennoyés; il fallut reconstruire et produire à nouveau le charbon, « pain de l'industrie ». Pour ce faire, les compagnies firent appel à la main d'œuvre étrangère (polonais, tchèques, italiens, croates, hongrois et plus tardivement des travailleurs d'Afrique du Nord, notamment marocains). Il convenait alors de former ces hommes et de les fixer à proximité de la fosse, notamment en adoptant les théories hygiénistes en abandonnant le coron au profit d’une cité pavillonnaire (maisons en groupe de deux ou quatre, jardin) avec des points d’attache : le lieu de culte (église saint André), une école (devenue école Mermoz en 1952) et plus tard des dispensaires. Cette cité vivait en quasi autarcie, avait son marché, ses commerces rue Robespierre, sa fête foraine. Une rénovation y est intervenue de 1969 à 1973.
Marche
Randonnées de la Ville de Méricourt PRO