Elle se situe sur la place Jean 23 (hommage est fait au pape qui lors de son pontificat de 1958 à 1963 convoqua le 2ème conseil œcuménique et publia l’encyclique « pacem in terris »). Elle ne fut pas reconstruite sur les ruines de l’ancienne église, occupée aujourd‘hui par l’hôtel de ville. Après la guerre, le culte fut rendu dans une église en bois, une cloche bénite en 1921 suspendue à un chevalet rythmait les offices.
Des pourparlers entre la famille LEGENTIL et le conseil municipal aboutirent à l’implantation de l’édifice sur un terrain mis gratuitement à disposition par madame LEGENTIL. Dès lors, la construction fut confiée à la coopérative diocésaine d’Arras, et intervint en 1930, avec les mêmes acteurs que pour l’hôtel de ville : l’architecte JUILHES et l’entrepreneur Jules DESPREZ. Inauguré en 1931, c’est un bâtiment qui associe la pierre de Creil et la brique de BEUGIN. Son ordonnance est simple : un clocher, une grande nef avec bas côtés et un chœur en abside, on peut néanmoins relever quelques particularités : l’église est dominée par une flèche à 4 pans reposant sur une corniche à ressaut. Une ouverture, dont le meneau prolongé évoque une croix latine, éclaire la tribune du premier étage. Les abat-sons sont coiffés d’arcs et d’un oculus. Le clocher abrite trois cloches fondues à Douai. Les murs collatéraux sont percés de cinq fenêtres jumelées de plein cintre avec des oculi jointifs.
L’iconographie des verrières retrace des passages de l’histoire sainte, développe les thèmes de la charité et la miséricorde. Le vécu des paroissiens est illustré par deux vitraux ayant trait à la Grande Guerre (Jeanne d’Arc entraînant les poilus, le sacré cœur)
L’église accueille aussi la statue de Sainte Barbe (patronne des mineurs, des sapeurs pompiers…)
Œuvre de mademoiselle Delmotte, bénie en 1955 et transférée au puits du 4/5 sud dans une niche. Elle fut replacée ici en 1988 en raison de l’arrêt de l’extraction.
Marche
Randonnées de la Ville de Méricourt PRO