4,2 km | 4,8 km-effort
Pour plus de détails sur le chêne consultez la fiche n°6 du topo-guide "Rando Famille Namur"
Le chêne
Famille des fagacées (châtaignier, hêtre).
Origine du nom : du latin Quercus, emprunté au celte « kaerquez », « bel arbre ».
Il en existe plus de 400 espèces.
Une forêt de chênes est une chênaie.
Habitat : il est prêt à coloniser des terres abandonnées et supporte assez mal la concurrence.
Taille maximale : 25 à 35 mètres.
Son houppier est large et irrégulier, ses branches sont puissantes et tortueuses.
Le tronc est recouvert d’une épaisse écorce crevassée, de couleur gris foncé.
Le feuillage n’est pas très dense et on peut apercevoir ses branches, même en été.
Le tronc peut atteindre deux mètres de diamètre, l’écorce est rugueuse, elle est creusée de profonds sillons. Les feuilles sont caduques. Elles ont un bord lobé.
Les fleurs sont groupées et discrètes.
Le fruit, qu’on appelle le gland, est un akène inséré dans une cupule. Il tombe de lui-même en septembre, quittant sa cupule. Un chêne adulte en produit 50 000. Il produit tard, vers 50 ans.
Légendes et traditions :
Le chêne est rarement touché par la foudre. Il était associé à Zeus, dieu du tonnerre dans la mythologie grecque. Chez les Celtes, les druides récoltaient le gui, qui poussait très rarement sur les chênes. Pour ce faire, ils utilisaient une serpe d’or.
Utilisations : apprécié des sculpteurs, excellent bois de chauffage, son écorce est utilisée pour tanner le cuir, on en fait également des tonneaux (vin), du bois de charpente, du parquet, des traverses de chemin de fer. Cette essence est d’une grande résistance. Il est le bois le plus dur et le plus durable des bois européens.
Le gland, riche en amidon, servait à engraisser les porcs ; torréfié, il remplaçait le café.
Marche
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