Vous vous trouvez à l’emplacement où se trouvait la modeste maison où naquit Pierre-Joseph Redouté en 1759. Elle fut détruite par un obus pendant l’offensive des Ardennes en 1944. Elle était située au numéro 21 de la rue du Four (four banal), qui fut renommée rue Redouté en 1866.
Pierre-Joseph Redouté est fils, petit-fils et arrière-petit-fils de peintre. Son arrière-grand-père Charles-Joseph, dont on ne sait pratiquement rien, tout comme son grand-père Jean-Jacques, étaient peintres pour les Princes-Evêques de Liège au 17ième siècle.
Le père de Pierre-Joseph, Charles-Joseph Redouté et son épouse Marguerite-Josèphe Chalon, eurent six enfants. Parmi eux : Antoine-Ferdinand, Pierre-Joseph et Henri-Joseph. Ils firent tous trois carrière à Paris, où leur père avait fait ses études de maître-peintre à l’académie de Saint-Luc avant de venir s’installer à Saint-Hubert.
Si leurs ancêtres produisirent nombre de tableaux religieux, de scènes de genre, de portraits et de travaux décoratifs, seuls Pierre-Joseph et Henri-Joseph connurent la célébrité. Tous deux s’illustrant dans le genre particulier de la figuration exacte de fleurs et d’animaux pour illustrer des publications d’histoire naturelle.
L’ainé, Antoine-Ferdinand, que Pierre-Joseph rejoint à Paris en 1782 pour l’aider durant deux ans, peignait des décors de mobilier, d’appartements et de théâtre. Parmi ses réalisations, citons les décors du Théâtre des Italiens à Paris, le « Salon des fleurs » à Malmaison et le « Salon impérial » du château de Compiègne.
Henri-Joseph
Le cadet des frères Redouté, Henri-Joseph, fut recruté avec Pierre-Joseph par le Muséum d’histoire naturelle pour continuer la prestigieuse collection des vélins, l’un pour la botanique et l’autre pour la zoologie. Si Pierre-Joseph reste le plus populaire Henri-Joseph était aussi un excellent aquarelliste. Il fit partie de la commission des Sciences et des Arts qui accompagna l’expédition du général Napoléon Bonaparte en Egypte entre 1798 et 1801. Lors de ses expéditions sur les sites des ruines de Thèbes ou Louxor par exemple, il avait pour mission de reproduire les bas-reliefs des monuments rencontrés et de chercher à les interpréter. Il participera à la célèbre « Description de l’Egypte » qui contient les observations et recherches faites par l’armée française durant l’expédition.
Marche
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