Lorsque Pierre-Joseph quitte Saint-Hubert, il commence par décorer des salons et peindre des scènes de genre et des tableaux religieux. Mais bien vite, son intérêt se porte sur la reproduction exacte d’espères végétales. Au cours de la carrière, Pierre-Joseph a peint des milliers de fleurs, illustrant une cinquantaine d’ouvrages publiés entre 1785 et 1845.
Aquarelles et Estampes
Jusqu’au 18ième siècle, hormis quelques exceptions, l’aquarelle n’a qu��une valeur documentaire et n’est que l’auxiliaire de la peinture à l’huile dont la valeur artistique est seule prise en considération. En France, cette technique n’est reconnue comme expression artistique à part entière qu’à la fin du 18ième siècle. C’est alors qu’apparaissent des artistes comme Hubert Robert, Chapalle, Van-Spaëndonck et les frères Redouté (Pierre-Joseph et Henry-Joseph).
La demande d’aquarelles devient alors importante, ce qui amène Pierre-Joseph à recourir à une technique de reproduction plus rapide et moins couteuse : la gravure en taille douce. Cette technique « du pointillé », que lui enseigne Francesco Bartolozzi en 1787 lors d’un voyage à Londres, consiste à réaliser les estampes à l’aide d’une roulette dentée ou d’aiguilles à la place du burin. Le dessin n’était donc plus gravé en une succession de lignes sur la plaque de cuivre, mais en une myriade de points. L’agencement et la densité de ces points permet de créer des volumes et des formes et de marquer les jeux d’ombre et de lumière. Vous pourrez admirer ces nuances qui font la particularité de son travail sur les estampes originales exposées au Musée Redouté.
Aquarelles sur vélin
Redouté préférait l’aquarelle sur vélin à la gouache pour ses études originales. Le vélin est une sorte de parchemin en peau de veau. Ce support, qui apparait à la fin du Moyen Age, était particulièrement apprécié pour sa douceur, sa blancheur et sa finesse.
Marche
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