En 1826, la société Adam et Compagnie achète à l’État un ancien hôtel, construit par Le Vau, ayant appartenu à Colbert, puis au régent Philippe d’Orléans.
Afin de concurrencer la Galerie Vivienne, la société Adam et Compagnie décida de faire construire, au lieu et place de l’hôtel, une galerie tout aussi remarquable que sa voisine.
L’architecte J. Billaud élève une vaste rotonde, éclairée par un dôme de verre. Au centre, il avait placé un magnifique candélabre en bronze portant une couronne de sept globes de cristal, éclairés au gaz, qu’on appela le « cocotier lumineux ». Il devint le haut lieu des rendez-vous galants sous la monarchie de Juillet.
L’architecture de la galerie inspira de nombreux architectes de toute l’Europe : le principe de la rotonde a été souvent retenu quand il s’agissait de croiser des allées dans une galerie. Peu à peu, la désaffection gagne les lieux. Elle fut fermée en 1975.
La Bibliothèque nationale racheta la galerie. En 1986, l’architecte Blanchet la rénova dans un état proche de ce qu’elle était à l’origine.
la Galerie Colbert est donc également un temple de la culture. Ici sont en effet basés plusieurs institutions à l’instar de l‘Institut national de l’histoire de l’art et de l’Institut national du patrimoine. Seul passage couvert à ne pas compter de boutiques en son sein, il compte également en son sein les sièges de plusieurs écoles et universités.
Elle est dévolue à l’Institut national d’Histoire de l’Art.et abrite de nombreuses institutions liées à l’histoire de l’art et au patrimoine culturel.
À noter : côté rue des Petits Champs, la brasserie « Le Grand Colbert » décorée Art Nouveau.
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