Avec ses 190 mètres de longueur, il est l’un des plus longs de la capitale.
Le passage fut édifié entre 1825 et 1827 à proximité des Grands boulevards, alors très fréquentés, d'abord par l'architecte François Mazois1 puis, après sa mort, terminé par Antoine Tavernier à l’emplacement de quatre hôtels contigus acquis par la banque Mallet dans le but d'une opération spéculative. Les promoteurs firent démolir ces hôtels, à l'exception de quelques éléments de l’hôtel de Gesvres qui furent conservés, dont le porche qui constitue aujourd’hui l’entrée Nord du passage.
Progressivement tombé en désuétude comme beaucoup d'autres passages parisiens, le passage Choiseul a connu une explosion de sa fréquentation au début des années 1970 quand le couturier Kenzo y ouvrit une boutique branchée. Sa fréquentation qui avait reculé depuis le déménagement du couturier place des Victoires s'est relativement stabilisée depuis lors, mais est tributaire des heures de bureaux, le passage étant peu fréquenté ou fermé en dehors de ces horaires. Le passage possède peu d'éléments décoratifs et ses boutiques ne possèdent pas d'attrait ornemental particulier.
Le lieu possède un passé littéraire : Alphonse Lemerre, le premier éditeur des poètes Parnassiens possédait en effet sa boutique dans le passage au no 23. Louis-Ferdinand Céline y vécut enfant de 1899 à 1907, sa mère y tenant une boutique de « nouveautés » au no 67 puis à partir de 1904 au no 642. Il immortalisa le passage dans sa décrépitude en 1936 sous le nom de « Passage des Bérésinas » dans Mort à crédit.
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