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Le terrain situé au Sud et à l'Ouest de la Villa Aigue-Marine fut l'objet d'un des plus grands scandales immobiliers de la Côte d'Azur. Ce terrain, à l'époque où la succession Saffian revend aux Quandt la presqu'île, ne fait pas partie de la vente. La veuve du milliardaire texan s'est réeservée ce bout de presqu'île. Elle y construit -sans permis sans doute- une petite maison qu'elle veut un jour agrandir. Refus de l'urbanisme. La veuve décide alors de revendre également la parcelle. Un courtier véreux lui propose 7 millions de francs en 1987... mais il lui paie 7 millions d'anciens francs ! L'acquéreur, lui, est Christian Pellerin, le promoteur à l'origine du concept de développement de la défense à Paris. Au faîte de son pouvoir, sous les années Mitterand, l'homme est persuadé d'obtenir un permis de construire un vrai palais... Il est proche de Raymond Barre mais aussi de la gauche et de François Mitterand lui-même. Il est soutenu par la CGE, future Vivendi... Son architecte introduit donc un permis pour une extension de 80 m2, facilement obtenu... mais ils lancent les travaux pour une surface réelle de 3000 m2. Tout le monde savait... la preuve: la DDE fait rehausser le sémaphore de l'Ilette et facture les travaux à la SCI pour 800.000 FF. La villa pousse donc et recèle de vrais trésors comme, selon les plans, cette "chambre du président" ! C'est finalement un "petit juge" de Grasse, Jean-Pierre Murciano, qui fera tomber Pellerin. En 2000, la Cour d'Appel d'Aix décide la destruction de la villa. Un cas unique dans son genre !
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