Au 12ème siècle, les terres de Durnal sont une possession de l'abbaye de Stavelot. L'abbaye garda durant tout l'Ancien Régime le statut de décimateur de ce territoire mais les autres droits de propriété furent démembrés entre d'une part le seigneur de Spontin et d'autre part le Prince-Evêque de Liège. C'est ainsi que, sous l'ancien régime, Durnal présente une structure enchevêtrée: des terres liégeoises sont enclavées dans les terres de Spontin, fief du Comte de Namur, puis du Roy d'Espagne. Durant toute cette période, l'abbaye de Stavelot s'oppose à ce que la modeste chapelle qui dessert la population locale soit transformée en église paroissiale. Pour bien illustrer la balkanisation historique de Durnal, notre promenade partira tout à côté d’un lieu-dit «Au Pays de Liège» et jouera à saute-mouton avec les anciennes frontières...
A la fin de l'Ancien Régime, Durnal n'est pas reconnu comme commune à part entière et reste un hameau de Spontin. Ce n'est que vers la moitié du 19ème siècle que les habitants de Durnal deviennent maîtres de leur destin. En 1846, une paroisse est enfin créée dans le village. L’église actuelle fut bâtie en 1848. Sur votre droite, l'entrée du Château Capelle, du nom de ses premiers occupants. La famille donna un bourgmestre illustre à la jeune commune
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