Remarquez, ici aussi, les grandes surfaces de pelouse devant les petites maisons anciennes des villages gaumais : jadis, l’ « usoir » était l’endroit où l’on entassait le fumier, le bois…. La plupart des habitants avaient en effet un petit élevage : à preuve, chaque maison arbore un portail assez grand pour faire entrer les chars à foin (voir notice explicative du mot « usoir » de la rando n° 15). La chapelle de Martué date de 1720. Au fronton qui surmonte le bel encadrement de la porte d’entrée, une sculpture assez primitive représente un cavalier brandissant un étendard : saint Jacques.
La croix de justice, datée de 1327 et monument classé depuis 1946, fut le témoin de l’affranchissement à la loi de Beaumont par « Jehan, dict li Ardenois », sire de Florenville.
(Les croix de justice, réalisées en pierre calcaire, de forme cylindrique ou octogonale - proche de celle des perrons -, servaient à borner le territoire d’une juridiction ou à marquer l’endroit où le seigneur « rendait justice » et « clamait » les sentences.)
Martué signifie : « gué (wall. « wé ») de Martin »
Marche
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