En poursuivant vers la gauche, apparaissent le long de la clôture 9 tombes, identifiées par une étoile à 5 branches, de prisonniers soviétiques. Cette inhumation n’est pas incongrue. En effet la compagnie des mines de courrières, à l’incitation expresse des Allemands, dut construire un camp de prisonniers en 1942 (le nombre aurait atteint 1011). Ces derniers travaillent alors à la fosse 3 de Méricourt et 4 de Sallaumines. Leurs conditions de vie rigoureuses et précaires poussent certains à passer dans l’illégalité, d’autres y laissent la vie. Un accord intervint avec le conseil municipal pour assurer l’entretien perpétuel de ces tombes. Hommage est rendu à ces combattants lors des commémorations (dépôt de gerbe et hymne national).
Au passage, en relevant quelques noms sur les monuments, vous percerez un peu plus le caractère pluriculturel historique de la population.
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