8,1 km | 8,7 km-effort
Secteur du 4/5 sud
Après l’emprunt de la rue de la gare, on arrive sur une ancienne friche, le lieu d’implantation d’une gare aujourd’hui disparue et d’une fosse, le 4/5 sud, dont l’extraction a cessé en 1988. Elle appartenait avant la nationalisation (H.B.N.P.C : houillères du bassin Nord pas de calais) à la compagnie de Drocourt qui mit en exploitation les puits en 1911. Ces derniers atteignirent une forte profondeur de 995 mètre pour l’un, et 1012 mètre pour l’autre. Près de 20 millions de tonnes de charbon en furent extraites.
Le carreau surélevé (les premières terres de forage sont déversées autour) était dominé par deux chevalements détruits en 1990. Le terril du Bossu sur votre gauche reçut dès 1955 les terres stériles, les schistes issus de l’extraction par un télébenne, (les bennes étaient suspendues par un câble et acheminées à la base du terril, des wagonnets emmenaient ensuite le chargement au sommet).
En 1906 la fosse 3, à la périphérie de la commune subit une tragique catastrophe ayant entrainé la mort de 1099 travailleurs. L’histoire de la mine est jalonnée de drames, et le 4/5 sud déplore 11 victimes, le 11 février 1958 des suites de la rupture d’un arbre de treuil, la cage s’écrasant à l’étage 915. Au rond point proche une stèle leur rend hommage.
La situation de cet espace, libéré de ses installations houillères, et la volonté municipale de rééquilibrer son territoire en équipant cette zone tampon entre le village et les cités minières ont ouvert la voie à plusieurs projets réalisés ou en cours.
Un écoquartier viendra vivifier cette zone avec accès à un arboretum.
Une médiathèque « la Gare » de 1600 mètre carré a élargi l’offre culturelle : un hall d’accueil avec espace lecture et presse, une bibliothèque, un espace informatique, un autre, ovoïde et clos pour les animations et la lecture aux enfants, un auditorium, un équipement pour les expositions. Elle répond aux normes Haute Qualité Environnementale et fut conçue avec le concours d’un collectif d’habitants.
Une passerelle sert de lien avec cet espace reconquis et plus symboliquement entre la cité minière et le village.
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