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L’hôtel de ville
Installé en lieu et place de l’ancienne église, conçu par l’architecte Achille Juilhes et construit par l’entreprise Jules Desprez, deux acteurs essentiels de la reconstruction.
Ce bâtiment édifié en 1927-1928 porte l’empreinte de l’art déco essentiellement.
Une analyse succincte invite à le découvrir :
L’association de la pierre de Creil et de la brique de couleur, enrichit un ensemble où triomphent l’équilibre et la symétrie. Les décors sont souvent stylisés (bandeaux feuillus soulignant des oculi octogonaux, encorbellements des fenêtres du premier étage sculptés, ajourés avec support de paniers floraux au culot feuillu). La partie centrale offre de haut en bas : un beffroi tronqué, une coquille avec la date de 1927, un fronton triangulaire orné de feuilles de chêne, l’horloge surmontée d’une poignée de mains, une partie de la devise républicaine figurant en linteau des baies vitrées du premier étage. Un balcon décoré sur ses faces de symboles honorant les mineurs, les cheminots, les artisans, les sapeurs pompiers et les musiciens, est porté par des colonnes encadrant le porche. Un escalier flanqué de deux rambardes donne accès à la maison commune.
Proche, l’ancien hôtel des postes fut construit en 1928 dans la partie sud de l’ancien cimetière accoté à l’église et désaffecté. Il repose sur un soubassement en pierre. Sa toiture en ardoises, est surmontée d’un beffroi tronqué rappelant celui de la mairie.
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