L’existence de la paroisse est bien antérieure à la révolution française Dans leur effort de guerre, les troupes révolutionnaires eurent notamment un grand besoin de bronze (matière utilisée à l’époque pour la fabrication des canons) et s’emparèrent donc des cloches des églises, dont Lillois, laissant seulement une « clochette » de 27 kg :
En 1853, le curé de l’époque, Joseph Deridder, convainc la Fabrique d’église de procéder à l’achat de deux cloches. Celles-ci furent commandées à la Fonderie du baron Alphonse de Rosée à Moulins près de Dinant
Conformément à la coutume, chaque cloche possède un parrain et une marraine et présente de nombreuses inscriptions qui l’identifient.
La cloche Françoise-Catherine, La première cloche, dédiée à Sainte Gertrude, Cette premi��re cloche possède une masse de 356 kg et sonne le sol #
Anatolie-Charlotte La seconde cloche achetée en 1853 fut dédiée à La Vierge. Cette cloche, présentant une masse de 476,5 kg, possédait la tonalité du fa #
La seconde guerre mondiale fut fatale à Anatolie-Charlotte. 5uite au blocus allié, les forces d’occupation allemandes ont confisqué, dans toutes les paroisses de Belgique, dont Lillois, toutes les cloches sauf une seule. Les cloches, transportées en Allemagne, ont été refondues et transformées en douilles d’obus et de cartouches diverses.
Pour remplacer Anatolie-Charlotte, la Fabrique d’église passe commande en 1947 à la Fonderie Marcel Michiels de Tournai d’une nouvelle cloche Cette cloche porte également les médaillons de la Ste Vierge et de Saint Pierre et les armoiries du Comte et de la Comtesse de Meeus-Snoy. En voici les principales caractéristiques Masse : 668 kg Tonalité : fa#
Vers 1965, des fissures apparaissent dans le clocher de l’église et commencent à à s’élargir. Deux groupes s’affrontent, les premiers pensant que la démolition est inéluctable, les seconds considérants que des réparations sont possibles. Le Gouverneur de la province de Brabant De Neef intervient en rappelant au curé et au bourgmestre qu’ils seront civilement responsables en cas d’accident de personnes. Ceci pousse le bourgmestre à prendre très rapidement un arrêté de démolition de l’église.
Françoise-Catherine et Anatolie-Michèle sont sauvées du désastre. Descendues sans casse du clocher, Quelques années après l’inauguration de l’église actuelle (1973), une structure métallique est construite permettant d’y suspendre les cloches et grâce à un équipement électro mécanique de les faire sonner à nouveau à toute volée.
Marche
Utilisateur