Lillois et Witterzée ont d’abord été des entités séparées
Le terme Lillois désigne étymologiquement « le bois de tilleuls ». Le village apparait dans des écrits en 966 sous le nom de Lentio, en 1518 Lillos. Depuis 1823, on dit Lillois qui se prononce Leiou en wallon.
En 966, le comte Rodolphe, comte de Hainaut, donna au Chapitre de Nivelles, à Lillois 6 manses et un bois. Ide d’Ardenne, la mère de Godefroid de Bouillon, reçut ce bien en héritage et en fit don au monastère d’Afflighem.
Les sires de Rêves eurent à Lillois des biens considérables qu’ils proposèrent aux religieuses d’Aywiers. Le duc de Brabant, suzerain de Iwain, engagea les religieuses à accepter cette offre et à quitter Awirs dans la région de Liège. Il promit de leur accorder aide et protection si elles consentaient à venir habiter ses états.
En 1211, le duc, voulant augmenter dans son pays le culte de la maison du Seigneur, leur confirma solennellement la cession du fief et y ajouta le don du village même, de tout l’alleu (bien hérité) qu’il y possédait et de ses dépendances.
Les religieuses vécurent 7 ans à Lillois puis elles choisirent, en 1215, de s’établir à Couture-Saint-Germain où un bien considérable leur avait été donné par Godefroid, châtelain de Bruxelles. Mais la principale exploitation rurale des religieuses resta Lillois.
Le village de Witterzée Le nom de ce village vient du nom franc Witteric. Au 13e siècle le hameau s’appela Wittrezeis
Au moyen-âge, le village de Witterzée, construit à la source du Hain, la fontaine Saint-Martin, appartenait en majeure partie aux chevaliers de Witterzée.
Fusion des deux villages : naissance de Lillois-Witterzée
Lillois et Witterzée formaient donc des villages distincts ayant chacun leurs maîtres, leur église et leurs armoiries qui sont celles des familles seigneuriales de Caverson et Mertens.
Les deux villages dépendaient de la mairie de La Hulpe et des ducs de Brabant. Le 7 novembre 1823, un arrêté royal réunit les deux agglomérations en une seule commune, Lillois-Witterzée.
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