En retrouvant la Lomme, gardez l'œil : qui sait, un martin-pêcheur, ou un cincle plongeur pourrait fugitivement traverser votre randonnée.
Le martin-pêcheur, proche parent des huppes et des guêpiers, est seul de sa famille, riche de 90 espèces, à nicher en Europe Ce pêcheur œuvre à l'affût, perché sur une branche au bord d'eaux lentes mais propres, ou parfois vole sur place. Toute capture est assommée avant d'être engloutie tête la première. Le martin-pêcheur se nourrit aussi de crustacés, de mollusques, d'insectes aquatiques et de batraciens.
Son territoire vital compte 1 à 5 km de rives selon la disponibilité de la nourriture, un territoire vivement défendu! Après l'accouplement, en janvier ou février, un nid en forme de tunnel de 45 à 90 cm est creusé dans une rive escarpée - ou alors, un nid de l'année précédente est récupéré et rafraîchi. A partir de la fin mars, deux à quatre pontes de 3-8 œufs se succèdent. Les jeunes sont élevés avec parfois l'aide d'aînés.
Le cri du martin-pêcheur est un "tii-tii" très aigu, strident.
Marche
Randonnées de la Grande Forêt de Saint-Hubert GUIDE+