Le lierre grimpant sert d'abri et de lieu d'hibernation à une faune nombreuse, auxiliaires utiles pour la biodiversité.
Si le lierre fleurissait en même temps que les arbres auquel il s’accroche, alors la concurrence pour la pollinisation des fleurs serait inévitable. Comme le lierre ne fleurit que de fin septembre à octobre, voir novembre, c'est-à-dire après que presque toutes les floraisons d'autres plantes soient terminées, et après la chute des feuilles, le pollen peut mieux se disperser ainsi et les fleurs sont plus visibles. C'est ainsi une source de nourriture pour les abeilles et autres insectes à une période où il y a peu de fleurs et où l'hiver arrive, et donc ensuite de fruits pour les oiseaux, en février, à une période o���� de même peu de fruits sont disponibles.
Les tiges de lierre enserrant un arbre peuvent également le protéger d'un incendie, de la fracture par le gel ou encore d’animaux pouvant endommager l'écorce. Le lierre absorbe l'excès d'humidité, et a une action chimique inhibitrice sur les champignons, bactéries ou parasites pouvant s'attaquer à un arbre. Il protège les lisières forestières de la déshydratation et des effets des rayons ultraviolets, ce qui est le cas pour les arbres envahis de lierre dans la rue des Wignets.
Ainsi le lierre semble plutôt être une merveille de la nature. Loin d'être un parasite, c'est à l'inverse un organisme qui paraît doté très grand mutualisme, gagnant-gagnant.
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