Beau point de vue sur la vallée de la Thyle où passe le train de la ligne de Charleroi-Ottignies et où serpente le sentier 103, anciennement appelé sentier de la Gloriette. On aperçoit des boules de gui dans les peupliers du bord de la Thyle.
Le Gui est une plante hémiparasite, c'est-à-dire qu'il est à moitié dépendant de son hôte. Il utilise les ressources de la plante hôte en lui soutirant eau et sels minéraux, mais il possède de la chlorophylle qui lui permet d’opérer la photosynthèse. La dispersion des graines est essentiellement assurée par certains oiseaux, notamment la grive draine et la fauvette à tête noire.Elles sont incapables d'avaler le fruit et se contentent d'en extraire la pulpe. Les graines et l’enveloppe visqueuse qui les entoure sont ainsi abandonnées sur des branches et trouvent les conditions idéales pour germer.
La graine, bien collée à la branche, puise d’abord dans ses propres réserves pour fabriquer un suçoir qui se fixe dans l’écorce de l’arbre et par lequel elle absorbe l’eau et les sels minéraux qui la nourriront. La relation est gagnant-perdant, c’est pourquoi l’on parle de parasitisme.
Pour nos peupliers de la vallée de la Thyle, qui ont les pieds dans l’eau, le risque que le gui épuise toutes les réserves hydriques de l’arbre est très faible. Néanmoins cette plante est considérée comme néfaste du point de vue de l’exploitant forestier car elle diminue la qualité du bois.
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