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Messire Guillaume pourrait être Guillaume de Sart qui, en 1272, donna diverses rentes à l’abbaye de Villers-la-Ville. A cette époque, l’abbaye est à son apogée, elle possède environ 10.000 hectares, auxquels s’ajoutent dîmes, pensions et rentes telles que celles données par Guillaume de Sart. En tous cas, en 1387, un document de vente d’un manoir et ses dépendances, de Sire Godefroid de la Tour, seigneur de Gosselies à Jean t’Serclaes, évêque de Cambrai, témoigne que le village portait déjà ce nom.
Sart est un synonyme d'essart et figure dans le nom de nombreuses communes, villages, ou lieux-dits de Belgique et du nord de la France.
Le mot essart désigne les défrichements de forêt, le plus souvent dans un but agricole. Mais on essartait aussi pour faire du charbon, élargir les routes ou installer une communauté humaine. La pratique de l'essartage, ou sartage, s'est développée en Europe à partir du XIIIe siècle, afin de permettre à une population en augmentation démographique importante de pouvoir subvenir à ses besoins. En effet, les espaces cultivables étaient devenus insuffisants pour nourrir la population.
Les moines cisterciens, qui ont été les spécialistes de la technique d’essartage, se sont installés à Villers-la-Ville au XIIème siècle et ont joué un rôle essentiel dans ces défrichages massifs, par exemple lorsqu’ils acquirent les terres du Chenoy. Néanmoins nous n’avons pas d’information quant à leur rôle éventuel dans la naissance du village de Sart-Messire-Guillaume.
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