La Calestienne est une région très étroite, intercalée entre la Fagne-Famenne et l’Ardenne. Toute son originalité tient à la présence de roches calcaires dans le sous-sol.
Ces roches, en alternance principalement avec des schistes, se sont mises en place dans les mers chaudes de l’ère primaire, à partir du Dévonien moyen, il y a 370 millions d’années. Elles forment aujourd’hui le soubassement d’un plateau échancre qui, sur quelques kilomètres de large, s’allonge depuis Trelon (France) jusqu’à Louveigne en passant par Chimay, Givet, Han-sur-Lesse, Rochefort, Barvaux et Remouchamps.
L’origine du mot « Calestienne » est souvent attribuée au toponyme « tienne ». Les tiennes sont ces fameuses buttes calcaires dont la succession parait si caractéristique de la région. Elles étaient autrefois tapissées de pelouses sèches et représentaient le terrain de parcours du troupeau de moutons que chaque village possédait.
En fait, le terme Calestienne, dénomination géographique relativement récente, dérive du wallon « calistiene ». Cela provient du germanique « Kalkstein » et désigne la pierre calcaire, la pierre à chaux.
Comparée à l’Ardenne, dont le talus forestier domine au sud et à la dépression schisteuse, humide et bocagère de la Fagne-Famenne située au nord, la Calestienne présente des paysages beaucoup plus variés et attrayants. La végétation y est très diversifiée et forme une mosaïque de bois de pins, taillis de feuillus, fourrés d’épineux, pelouses calcaires, grandes cultures et prairies encore quelquefois entourées de haies vives.
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