Cette large percée forestière formait la frontière territoriale entre le marquisat de Franchimont (possession du prince-évêque de Liège) et la principauté abbatiale de Stavelot-Malmedy.
Elle s’intégrait dans un réseau de grands itinéraires et s’étendait entre le lieu-dit Bronromme et le village de Hockai.
Utilisée aussi comme voie d’accès locale et comme chemin l’exploitation par la population autochtone, elle permettait de desservir les terrains où se pratiquaient les nombreux droits d’usage (essartage, pâturage, fauchage, charbonnage...).
L’essartage n’était pas un simple défrichage, mais plutôt la mise en culture périodique, pour un an ou deux, d’une portion boisée ou broussailleuse de terrain, qui retournait ensuite à l’état
de bois ou de bruyère. Les anciens avaient en effet constaté que, après la coupe d’un taillis, il existait un terrain découvert qui, s’étant reposé au cours d’une vingtaine d’années, se prêtait aux semailles. Le sol devait cependant être préparé et fumé, c’est-à-dire que l’on brûlait les végétaux restés à la surface : herbages, ronces, brindilles.
Le charbonnage : Dès l’antiquité, le charbonnier savait qu’il faut chauffer le bois à une certaine température (pas trop élevée) en évitant de l’enflammer, car sinon on obtient des cendres ou un mauvais charbon de bois. Celui-ci s’obtenait en empilant du bois en un tas recouvert d’une couche d’argile. On enflammait le bois. Une partie de celui-ci étant consumée en consommant tout l’oxygène, la chaleur produite transformant le reste du bois en charbon.
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