Devant nous se trouve une potale entourée de 7 charmes.
Ce carrefour à 5 chemins est appelé Plumcoq. Cette appellation se trouve déjà sur la carte de Ferraris établie entre 1770 et 1778 (Plumecocq) mais que cache-t-elle ? C'est un toponyme très fréquent en région wallonne qui généralement ne désigne pas un endroit aussi isolé. Les anciens du village racontaient que les gens du voyage s'y retrouvaient après avoir visité les poulaillers du coin. Ils s'installaient à cet endroit pour y plumer tranquillement le produit de leurs larcins et préparer leur festin. Ce n'est sans doute qu'une légende car personne ne peut affirmer les avoir vus en ce lieu.
Entre le chemin le plus à droite et la route, a existé une construction, renseignée comme « ermitage » (ou hermitage), entouré d'un jardin, sur cette même carte de Ferraris. Il n'en reste rien aujourd'hui, il a totalement disparu même du souvenir des habitants les plus anciens, mais dans les années 1960-70, Joseph Wilmet qui labourait son champs avait mis à jour des vestiges de fondation, peut-être des éléments de cet ermitage ?
Le bois sur le sommet à gauche de Plumecoq en direction de Chantraine est appelée « Bois des hussards ». Come le raconte le curé Trine de Jeneffe : �� Le 5 août 1914 vers les 10h du matin, on signalait une troupe de hussards de la mort sur les hauteurs de Plume-coq. C’étaient 150 de ces monstres qui venaient cantonner dans les bois de Bormenville où ils devaient surveiller les environs. »
Marche
Destination Condroz-Famenne- une nature préservée PRO