Coté français, en 1914, la tactique de combat était assez simple : charger massivement l’ennemi et remporter la victoire à la pointe de la baïonnette. Du côté allemand, la tactique est différente. Les troupes sont positionnées devant l’objectif. Utilisant le terrain au maximum, la charge finale n’est lancée qu’au dernier instant. En outre, les Allemands plaçaient de temps en temps des otages devant les troupes servant ainsi de boucliers humains. Ils estimaient, à raison, que les soldats français ne tireraient pas sur des civils.
Suite à la perte d’une grande partie de ses troupes (Roselies, Tamines, etc.), le Général Charles Lanrezac prend position en se préparant à l’attaque sur toute la Sambre. Les combats ont lieu les 22 et 23 août, suite à la marche en avant de la IIème armée allemande. Les Français perdent tous leurs combats sur la Sambre. Le Général Charles Lanrezac, sans l’assentiment de son supérieur le Généralissime Joffre, ordonne le 23 au soir la retraite générale de sa Vème armée. Cette prise de position a permis de ne pas se faire encercler à Charleroi, ainsi que le sauvetage de la division belge de la Place forte de Namur. Cette tactique fut également mise en œuvre lors de la bataille de Guise et sur la Marne. Malgré son intelligence militaire, le Général Charles Lanrezac est limogé par Joffre pour insubordination. Par la suite, l’affaire Lanrezac refait surface et les honneurs sont rendus au Général. Toutefois, il refusa les décorations et prit sa retraite.
Marche
Randonnées de la Maison du Tourisme du Val de Sambre et de Thudinie