Le château de La Pasture est transformé en hôpital provisoire en raison des caractéristiques prescrites par le règlement de 1912 en matière de poste de secours en temps de guerre : « généralement installé dans un village, dans une grande ferme, dans un château ou à défaut dans des groupes d’habitations où on choisira des maisons garanties par d’autres constructions. » Le corps médical ne pratique que les opérations d’une urgence absolue : hémorragies artérielles des membres, menaces d’asphyxie, régularisation des segments osseux, etc. Les soldats blessés superficiellement sont renvoyés à la caserne quelques jours. Les cas plus graves sont transportés vers les hôpitaux les plus proches.
Prés du château de La Pasture, le lieutenant Charles Cécile succombe au tir d’une violente attaque de l’artillerie allemande. Une sépulture est placée dans l’aire du château à l’endroit où il perd la vie. Il est cité à l’ordre du régiment le 25 août avec la mention : « Par son ascendant moral merveilleux sur ses hommes, a maintenu jusqu’à la dernière limite sa section de mitrailleuses sous un feu des plus violent d’artillerie et d’infanterie ennemie. Officier d’une rare valeur a été malheureusement mortellement blessé. » Son corps sera rapatrié en France vers 1970.
Marche
Randonnées de la Maison du Tourisme du Val de Sambre et de Thudinie