Au Moyen Age, Monceau et Imbrechies constituent deux villages distincts, qui apparaissent déjà en 887 dans la charte de fondation du chapitre de Sainte-Monégonde.
Monceau fait partie des "neuf villes du Sart de Chimay" évoquées plus haut, tandis qu'Imbrechies, poste d'observation idéal au bord de la Calestienne, forme une petite seigneurie tenue en fief de la terre de Chimay. En 1408, Jean de Boussu en est dépossédé pour avoir pris le parti des Liégeois contre le Comte de Hainaut. Baudart de Cuvillers, prévôt de Beaumont, en fait alors l'acquisition. Imbrechies appartient ensuite à Guillaume de Bouzanton en 1530, à Jean de Houssin en 1650 et à un sieur Ducarme, maître de forges et exploitant de minières à Villers-la-Tour à la fin du XVIIIe siècle. Ces mines de fer, découvertes au milieu du XVIIIe siècle, occupent une importante fraction de la population jusqu'aux premières années du XIXe. Depuis leur abandon définitif, le village est redevenu strictement agricole. Au contraire de ce qu'on peut observer dans les villages proches, Monceau-Imbrechies avait déjà défriché la majeure partie de son territoire avant le XIXe siècle.
Durant les guerres 14-18 et 40-45, Imbrechies est un poste d'observation et de soutien d'artillerie. Le 2 septembre 1944, après avoir libéré Monceau, les soldats américains montent au château, d'où ils tirent sur les troupes allemandes qui battent en retraite par la route Trélon-Salles. La riposte entraîne la mort de 12 militaires US, dont un capitaine, premières victimes alliées au service de la libération de la Belgique.
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