La mairie la plus spectaculaire de Paris.
En 1889, le projet présenté par l’architecte Eugène Rouyer (1827-1901) pour la mairie du 10e arrondissement est retenu . Rouyer n’est pas un inconnu puisqu’il était arrivé second au concours pour la reconstruction de l’Hôtel de Ville de Paris (brûlé pendant la Commune de Paris), attribuée à l’architecte Théodore Ballu. Il s’est d’ailleurs inspiré de la partie centrale du projet qu’il avait présenté pour l’Hôtel de Ville.
Largement inspiré par la Renaissance française, l’édifice se singularise par sa verticalité et par son abondant décor sculpté. Les lucarnes surmontées de pinacles sont particulièrement spectaculaires. Parmi tous les éléments du décor sculpté, on peut identifier, représentés sous les traits de figures féminines, les principaux métiers pratiqués à la fin du XIXe siècle dans l’arrondissement : les parfums, la comédie, la tragédie, la verrerie, la broderie, la céramique, l’orfèvrerie, les fleurs artificielles. Un large perron mène à une rangée de cinq arcades en plein cintre par lesquelles on accède au hall d’entrée.
Après quelques marches, on accède au majestueux escalier d’honneur. Conçu à double volée, il repose sur des arcs en anse de panier. A son sommet, une galerie rythmée de colonnes à chapiteaux corinthiens plonge sur le vide du rez-de-chaussée. Au premier étage, la salle des mariages donne sur le faubourg Saint-Martin ; elle est ornée d’un haut-relief de Jules Dalou sur le thème de la Fraternité. Lui faisant face, la salle des fêtes donne sur la rue Pierre Bullet.
4 saisons de Vivaldi
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