À la porte Dauphine, une bouche du métro conserve l’une des trois dernières marquises Art nouveau en forme de libellule, avec celles des stations Châtelet et Abbesses.
c’est cette bouche de métro célèbre d’Hector Guimard. Influencé par l’Art nouveau, il rompt avec la tradition haussmannienne, en s’inspirant de la nature et en usant de matériaux simples, produits en série : pierre pour les soubassements, fonte de fer pour les structures, lave émaillée pour les panneaux et verre pour les toitures.
Dès 1898, à 32 ans, il commence à réaliser quelques entrées du métro parisien qui vient juste d’être inauguré. Guimard en conçoit plusieurs modèles, de la simple descente jusqu’à l’édicule, orné ou non de ces fameux candélabres Dervaux, ces lampadaire végétaux si caractéristiques.
C’est en 1900 que l’architecte conçoit, sur un embranchement de la ligne 1 du métro, les quatre bouches de la station Porte Dauphine inaugurée le 19 juillet 1900, dont celle avec une remarquable marquise de style Art nouveau. Cette verrière soutenue par trois piliers et dotée d’un auvent, les Parisiens la surnommeront libellule.
Le « modèle B » ici visible est le seul vestige des cinq pavillons de ce type installés entre 1900 et 1902 sur les lignes 1 et 2 du métro. En octobre 1999, lors du centenaire du métro parisien, il est inscrit au titre des monuments historiques et entièrement restauré.
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