. Une colonne mystérieuse parfaitement intégrée à la Bourse de Commerce de Paris (autrefois Halle aux blés), qu’elle précède pourtant de deux siècles !
À l’emplacement de l’actuelle Bourse de Commerce se trouvait en effet jusqu’au 18e siècle un vaste Hôtel particulier, l’Hôtel de Soissons. Passé de mains en mains de l’époque médiévale jusqu’à 1572.
Côme Ruggirei, astrologue et conseiller de la Reine, lui prédit en 1571 qu’elle allait « mourir près de Saint Germain ». Épouvantée, Catherine de Médicis quitta donc précipitamment le Palais des Tuileries,
Quelle occupait depuis le décès de son époux Henri II a la résidence royale des Tournelles. Les Tuileries étant proche de l’église Saint-Germain-L’auxerrois, et racheta l’Hôtel de Soissons, éloigné de tous lieux qui porterait le nom maudit de « Saint-Germain ».il sera racheté à cette date par la Reine Catherine de Médicis, qui créera une nouvelle résidence royale : l’Hôtel de la Reine
La colonne que l’on peut toujours voir aujourd’hui fut construite en 1574 pour orner cette nouvelle résidence. Une colonne de 31 mètres de haut et 3 mètres de large dotée d’un escalier de 147 marches, lequel permettait d’accéder à une plate-forme au sommet, et dont l’architecture s’inspire largement de la Renaissance, et notamment de la Colonne Trajan de Rome (comme la colonne de la Place Vendôme).
Passionnée par l’astrologie, Catherine de Médicis fut toute sa vie entourée d’astrologues et de savants qu’elle consultait à propos de tous les sujets. C’est donc à des fins astrologiques que cette tour fut construite, et qui a échappé en 1748 à la démolition de l’Hôtel.
Mais en 1589, à Blois, la Reine est mourante. Fit appeler un prêtre pour qu’il lui porte l’extrême-onction. Alors qu’il était près d’elle, la Reine lui demanda son nom.
« Julien de Saint-Germain » répondit-il…
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