La cathédrale de la Sainte-Trinité de Paris est une église orthodoxe, siège épiscopal du diocèse de Chersonèse, qui comprend la France et la Suisse, et centre de l'exarchat d'Europe occidentale du patriarcat de Moscou.
Elle est située dans le 7e arrondissement de Paris, près du pont de l'Alma, au commencement du quai Branly.
Projetée en 2007 par Alexis II, patriarche de Moscou, avec le soutien du président Nicolas Sarkozy et du président Vladimir Poutine, elle est construite entre 2013 et 2016 par l'architecte Jean-Michel Wilmotte.
Dédiée à la Sainte-Trinité et aux « relations historiques, culturelles et spirituelles entre la France et la Russie », elle est inaugurée en octobre 2016, succédant à la cathédrale des Trois-Saints-Docteurs comme siège épiscopal.
Du point de vue architectural, elle mélange les styles byzantin et russe : elle est surmontée de cinq clochers à bulbe traditionnels en matériau composite recouvert d'or mat, et d'une croix orthodoxe.
Elle est intégrée dans le Centre spirituel et culturel orthodoxe russe (CSCOR), complexe qui inclut, outre la cathédrale et la maison paroissiale, un centre culturel (auditorium, librairie, salles d'exposition, école bilingue franco-russe).
ARCHITECTURE ET DECORATION
La cathédrale, qui occupe 450 m2, est inspirée de la cathédrale de la Dormition de Moscou, la plus ancienne (1475), la plus grande et la plus imposante église du Kremlin. Une rue piétonnière bordée d'arbres la relie au palais de l'Alma (11, quai Branly).
Elle est surmontée de cinq bulbes qui ont été fabriqués à Vannes (Morbihan). Ils sont constitués de vingt pétales de fibre de verre recouverts de 90 000 feuilles d'un alliage d’or et de palladium, ce qui leur confère un aspect relativement mat. Ces cinq bulbes symbolisent le Christ et les quatre Évangélistes du Nouveau Testament : Jean, Luc, Marc et Matthieu. Le plus grand mesure 17 m de circonférence et pèse 8 tonnes.
Son coût est estimé à 170 millions d'euros entièrement financé par la Russie.
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