7,6 km | 9,5 km-effort
Le bocage constitue un habitat idéal pour bon nombre d’oiseaux.
Certains sont sédentaires, vous pouvez ainsi les observer tout au long de l’année. Ils se nourrissent principalement de graines mais les rapaces, eux, sont carnivores.
D’autres par contre, appelés migrateurs, reviennent chez nous
au printemps pour nidifier et repartent à la fin de l’été. Hormis les rapaces, leur alimentation est constituée essentiellement d’insectes.
D’autres enfin, sont en plus liés aux zones humides. Parmi ceux-ci certains sont sédentaires et d’autres sont de passage en hiver, comme la grande aigrette.
Tarin des aulnes : Ce petit oiseau au plumage verdâtre affectionne particulièrement les bouleaux et les aulnes dont il se nourrit des graines. En hiver, on l’observe régulièrement en volée de plusieurs dizaines d’individus.
Tarier pâtre : Tantôt perché sur un piquet ou un buisson, tantôt voletant sur place, il guette ses proies qu’il attrape au sol ou même en vol. La femelle bâtit son nid au sol dans une touffe d'herbe épaisse. Les oisillons étant au sol les proies éventuelles des chats, des sangliers, des renards ou des mustélidés.
Faucon crécerelle : Souris, mulots, campagnols, prenez garde ! Perché sur les fils électriques ou en vol sur place, ce chasseur féroce à l’œil sur vous ! La disparition des prairies naturelles met cette espèce en danger.
Râle des genêts : Cet oiseau migrateur qui niche au sol dans les prairies de fauche a été décimé par l’intensification agricole en Wallonie. Les projets de conservation de la nature couplés à certaines pratiques agricoles actuelles moins intensives comme prônées par les mesures agroenvironnementales ont permis de revoir quelques individus en Famenne.
Pic épeiche : Comme les autres pics de chez nous, le Pic épeiche creuse son nid dans les arbres morts sur pied. On le débusque le plus souvent grâce à son tambourinage sur les troncs d’arbres. Vous pourriez également voir le pic vert, le pic noir ou le pic mar.
Milan royal => L’un des plus spectaculaires rapaces nicheurs de Wallonie. Son vol majestueux, sa maitrise parfaite des airs et ses couleurs contrastées ne laissent personne indifférent. Il niche régulièrement dans la région.
Sittelle torchepot : On la nomme ainsi pour sa faculté à aménager avec de la terre l’entrée de son nid dans un trou d’arbre. Acrobate et experte en escalade, elle est capable de se déplacer sur les troncs d’arbres la tête en bas.
Rougequeue noir : Quand il est inquiet, il fait des révérences. Ne cherchez pas son nid parmi les branches, il aime à le cacher dans un creux de rocher, dans une anfractuosité d’un mur ou dans un recoin de grange.
Grive draine : Un peu plus grande que sa cousine la Grive musicienne, elle est friande d’insectes, de vers et de baies. Perchée sur un arbre rempli de gui, elle défend à grands cris son territoire. En hiver, il est commun de voir de grandes volées de grives dans les prairies bocagères.
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