Cerné par un fossé défendu par 3 caponnières doubles et 2 simples, il complétait la protection Est de la place de Toulon avec les forts du Coudon Coudon (grande ceinture de Toulon ).
Un plan du fort indique qu’environ la moitié de son emprise était constituée de roc en place. Seul son quart nord-ouest a été creusé de façon à implanter les cinq travées de son casernement et, perpendiculairement, une série de magasins, le tout donnant sur une cour où débouchait l’entrée. Un fossé cernait la totalité du périmètre. Au centre du front, le magasin à poudre est isolé du reste du fort par de solides épaisseurs de roc en place.
Les dessus du fort étaient aménagés en positions d’artillerie, avec trois traverses creuses, et d’infanterie. La position d’artillerie était donc plus haute que le casernement, mais aussi plus en avant sur la partie rocheuse.
L’ensemble de l’escarpe est attachée, sauf la gauche du front de gorge où elle était détachée. Un dépôt de munitions explosa en août 1946 puis, après y avoir à nouveau entassé des munitions, une seconde catastrophe eut lieu en août 1949. Manifestement, l’épicentre de cette seconde explosion se situa devant ou dans le casernement lequel fut totalement anéanti de même que la première ligne des travées des magasins. Très puissante, l’explosion détruisit une bonne partie de l’édifice ; certaines salles du fort n’ont pas été touchées mais un effondrement en barre l’accès. Sur les dessus, subsistent encore deux traverses-abris ainsi que, partiellement, une troisième.
Le fort est clôturé et interdit d’accès afin d’éviter le risque d’accident.
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