D’amour : d’ombre et de lumière, gravure sur pierre sur la façade du Centre culturel, place de Grand-Marchin, 2005.
Avec la collaboration d’Onofrio Farinola.
Avec le soutien de la Commission des arts du Ministère de la Région Wallonne.
« C’est en 2004 que Pierre Mossoux m’a commandé une phrase à tailler dans la pierre du Centre culturel de Marchin. J’avais le mot « amour » en tête et c’est lors d’un voyage en France que la phrase m’advint dans les jeux d’ombres et de lumières de la cathédrale de Reims puis l’église de Vézelay. Coïncidence heureuse, « d’amour : d’ombre et de lumière » se mettait justement sans pluriel sur toute la longueur du linteau. Tout aussi heureusement, le O d’amour se vit divisé en deux par la pierre comme il convient ! Et me renvoya, me dit
justement le sculpteur Onofrio Farinola, au Baiser de Brancusi. Onofrio, qui fut chargé de sculpter mon texte, ce qu’il fit le 15 juillet 2005, au grand soleil. J’ai noté dans mon journal ce lundi par 35°, je suis sur mon échafaudage protégé par un parasol, y ai connu, face au linteau de pierre, un des plus beaux moments de ma vie. Il me faudra la journée entière pour écrire ma phrase. Des lettres, sans que je l’ai voulu, se révéleront d’harmonie avec celles que l’on devait écrire dans les classes de cette ancienne école primaire. Et puis la gravure a été réalisée justement. Un moment, j’ai pensé peindre
l’intérieur des lettres pour que la phrase soit plus limpide de loin. Et puis, j’y ai renoncé. Dès lors, le propos participe à l’espace qui l’entoure. »
Marche
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