Du relais de poste...
Traversée de la route de Paris-Nantes, notre ville a de tout temps été un lieu de passage important. Créée dès le XVIe siècle, la poste aux chevaux est basée sur la principe de relais installés de poste en poste. La France se couvre alors de relais et de routes afin d'accélérer le déplacement des hommes, des marchandises et du courrier. Installée primitivement au 59 rue Carnot, elle viendra occuper ces locaux plus vastes et installés au bord de la route empruntée par les carrosses et autres cavaliers. La position de maitre de poste est une charge enviée, gage de revenus financiers importants. Bernard Leprince, maitre de poste, déclare à l'inventaire de 1792, seize chevaux en état de service sur les vingt-sept qui occupent les écuries. Le maitre de poste Desvaux n'en déclare plus que vingt en 1840.
Concurrencé par le chemin de fer à partir de 1852, le déclin de l'institution s'accélère. Les relais sont fermés en avril 1872.
...à l'école Sainte-Marie
Depuis la création de leur couvent en 1643, l'instruction des jeunes filles était confiée aux religieuses Bernardines. Celle-ci prit fin à la disparition de l'établissement en 1748. Les sœurs de Saint-Paul établies à Courville dans la dernière moitié du XVIIIe siècle se virent confier la direction de l'école communale de filles. En 1893, cette charge leur fut retirée pour être confiée à des institutrice laïques. Elles fondent alors une école libre en aménageant les locaux de la poste aux chevaux devenus vacants depuis la fermeture de l'établissement.
Les sœurs de Saint-Paul
La congrégation des sœurs de Saint-Paul créée en 1696 à Lavesville-la-Chenard sous le titre de Filles de l'école. La mission des sœurs est d'instruire les enfants, de soigner les malades et de visiter les personnes âgées. Prenant le nom de "Filles de Saint-Paul" et s'installant à Chartres en 1708, elles créent de nombreuses écoles rurales. La révolution française supprime les différentes maisons. Réorganisées en 1818, elles fondent un grand élan missionnaire dans le monde entier qu'elles perpétuent de nos jours.
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