Histoire du couvent
Le 8 mars 1643, au prieuré, est établi un acte par Michel Gueftier, notaire à Courville, entérinant la création d'un couvent de filles de l'ordre de Citeaux suivant la règle de Saint-Bernard? Monsieur et Madame de la Papotière font don d'un immeuble sis à Courville rue Basse, ayant pour enseigne "Le Croissant" et émettent également la volonté d'acheter des biens voisins à cette propriété afin d'établir ce couvent. Le prieur consent aux constructions et à l'établissement dudit couvent.
Intégrée à la communauté, cette congrégation enseigne aux jeunes filles en suivant la règle de l'ordre. Les familles influentes ne manquent pas d'y faire baptiser leurs nouveaux-nés.
Malgré des possessions de terres cultivables, les revenus sont insuffisants pour assurer un équilibre financier viable pour cette communauté qui comptera une dizaine de sœurs.
Ayant contracté des dettes et sans ressources suffisantes, les religieuses consentent le 3 septembre 1748 à supprimer leur monastère. Elles demandent à Monseigneur l’Évêque de Chartres de procéder à la répartition des biens conventuels aux différentes congrégations du diocèse suivant son désir. En échange, celui-ci s'engage à verser à chacune des sept sœurs présentes, une rente annuelle à vie.
Des lettres patentes du roi Louis XVI en 1778 répartissent les biens entre les abbayes et communautés de Saint-Cyr, de Saint-Rémy-des-Landes (Clairefontaine) et Saint-Corentin (Septeuil). L'hôtel-Dieu de Courville se voit attribué l'ensemble des bâtiments et terrains conventuels rapidement échangés contre des terres agricoles. Au fil des ventes, l'ensemble de la propriété est morcelé et les terrains lotis. Seul subsiste ce porche de brique, qui était l'entrée principale du couvent.
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