Histoire des moulins
Les premiers moulins attestés le sont au premier siècle avant J.C. Il est possible que cette invention vienne d’Asie. Leur usage est peu répandu jusqu'au Xème siècle. L'utilisation de techniques anciennes et peu coûteuses grâce au travail des serfs, une population peu nombreuse et l'insécurité liée aux guerres et invasions freinent leur développement. Leur expansion aura lieu entre le Xème et XIIIème siècle grâce à l'augmentation de la production agricole et de la population. L'organisation du territoire par les seigneurs locaux et les abbayes favorise leur essor, gage de ressources pour ceux-ci. les personnes qui veulent faire moudre leurs blé (le pain est la base de la nourriture) payent un droit de mouture. Le moulin est dit "banal" à l'instar du four et du pressoir. Abolie le 4 août 1789, la convention supprime définitivement les droits de banalité en 1793. Les meuniers peuvent devenir propriétaire de leur moulin. Le XIXème siècle verra leur déclin. La force motrice hydraulique , remplacée par la vapeur puis l'électricité entraine leur abandon ou leur transformation.
Le moulin de Charreau
Parmi les 7 moulins du cours courvillois, celui-ci possède encore sa roue. La plus ancienne mention connue de cet établissement est datée de 1140, il porte alors le nom de Stagnum de Charruel. Le nom évolue en moulin de Charruyant en 1335, et de Charruel en 1406. Celui-ci appartient au seigneur de Courville. C'est un moulin à blé.
L'Eure
Cette rivière porte le nom d'Autura à l'époque gauloise. Son patronyme évoluera en Odura en 889, Audura en 1087, Abdura en 1193, Arva en 1212, Eure en 1223, Ebura en 1236, Aubdura en 1250 pour définitivement reprendre le nom de l'Eure.
La rivière n'a pas, à proprement dit, une source mais plusieurs. A l'altitude de 220 mètres, elle prend naissance au cœur de la forêt de Longny dans les étangs du Chevreuil, du Bouillon, des Personnes et unit ses eaux à celles venant de l'étang du Rumien. Son parcours long de 228,7 km lui permet de recueillir de 9 principaux affluents. Son débit est de 26,2 m3/s à Louviers. Elle se jette dans la Seine à Saint-Pierre-lès-Elbeuf à une altitude de 5m.
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