Les anciennes maisons
Au Moyen Age, le prix élevé de la pierre réserve son usage à la construction des châteaux, églises et fortifications. La construction à pans de bois et remplissage en bauge est le standard pour les maisons de ville. Ces édifices, souvent à plusieurs étages, reposent sur un socle en pierre protégeant les pans de bois de la remontée de l'humidité du sol. Pour lutter contre le ruissellement de l'eau de pluie sur la façade qui détériorait rapidement celle-ci, les étages sont en encorbellement permettant ainsi de rejeter ainsi les eux de de la toiture loin du pied du bâtiment. Ces maisons, dont le rez-de-chaussée est réservé à un usage commercial ou artisanal, sont serrées les unes contre les autres. Leur couverture de chaume ou de bois, hautement inflammable propage le feu de l'une à l'autre. Devant l'ampleur des incendies détruisant quartiers et villes, un décret préfectoral du 18 mai 1854 interdisant de couvrir les bâtiments à neuf (ou de remettre à neuf) en chaume et bois. Les constructions en pierre supplantent le pan de bois à partir du XIXe siècle.
La maison de la Vierge
Face à vous cette maison à pan de bois datant de la fin du XV ème siècle ou du XVIe siècle, porte en haut du poteau d'angle une représentation de l'Annonciation lui donnant son nom de "Maison de la Vierge". Une deuxième maison à l'angle de la rue Pannard et de la rue de L’Écu porte sur sa façade un médaillon fortement mutilé qui représentait une tête de chevalier.
La maison la plus ancienne, que nous pouvons dater du XIe ou XIIe siècle est sans contestation possible celle construite en pierre de grison à quelques pas devant vous en haut de la rue Sully. La tradition locale lui attribue la fonction de chapelle appartenant aux Chevaliers de Malte. Un cimetière était attenant à celle-ci.
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